Assemblée nationale, responsabilité, roi, États généraux de 1789, Louis XVI, prise de la Bastille, assemblée constituante, assemblée législative, Révolution française
En 1789, le Roi semble céder aux membres autoproclamés de l'Assemblée nationale. Le 9 juillet, l'Assemblée nationale se déclare assemblée constituante : le Roi laisse faire. Le 15 juillet 1789, le Roi cède une fois de plus, cette fois-ci à la pression populaire suite à la prise de la Bastille de la veille. Il fait donc croire au peuple qu'il accepte les évolutions en cours. Il est acclamé le 15 juillet 1789 alors qu'il arbore la cocarde tricolore sur le balcon de l'hôtel de ville de Paris. Le 14 juillet 1790, lors de la fête de la Fédération, il est à nouveau acclamé par le peuple lorsqu'il jure fidélité à la Nation.
[...] Ces assemblées montrent ainsi leurs compétences et leur sens des responsabilités. Le Roi est alors discrédité et il n'est plus la seule légitimité. En et 1794, les assemblées représentatives n'ont pas la main morte lorsqu'il s'est agi de défendre la patrie contre les ennemis. Les levées en masse et les victoires de Valmy en 1792 et celle de Fleurus en 1794 démontrent la fiabilité et la viabilité de la Révolution. La Révolution sait conduire les affaires du pays, elle sait défendre les frontières du pays : elle se montre crédible. [...]
[...] Comment le principe de la responsabilité est soudainement passé du Roi vers le peuple ? L'irresponsabilité du Roi face à la maturité du peuple français. En quoi la maturité dont a fait preuve le peuple français a-t-elle permis la mise en place d'un régime autre que celui de la monarchie ? Entre les États Généraux de mai 1789 et la décapitation du Roi en janvier 1793, s'écoule 4 ans de turbulences et de relations parfois très compliquées avec le Roi Louis XVI. [...]
[...] Cependant, le prestige du Roi s'affaiblit et baisse à mesure qu'il est couvert de ses fautes par des assemblées qui le protègent. De plus, le petit peuple s'aperçoit qu'il peut faire sans le Roi, ce qu'a démontré les assemblées, même si elles voulaient conserver le Roi à son poste. 1793-1794 est la période qui fera du peuple le véritable souverain de son pays et c'est cette période qui fera voir aux Français le plus de victoires ; les plus importantes face aux armées des monarchies européennes. [...]
[...] Le 14 juillet 1790, lors de la fête de la Fédération, il est à nouveau acclamé par le peuple lorsqu'il jure fidélité à la Nation. Mais, le Roi est un lâche : il tarde à signer les décisions prises par l'assemblée constituante en 1789, il fait appel aux souverains étrangers pour le remettre dignement sur son trône, il fuit en 1791 pour rejoindre à l'extérieur du Royaume une armée en formation à sa solde (il est arrêté et ramené à Paris de justesse). [...]
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