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Au début du XVIe siècle, toute l'économie de la culture du sucre en Amérique du Sud prend de l'ampleur, s'accroît et devient de plus en plus importante pour l'Europe. Au même moment, l'exploitation et la soumission des personnes d'origines africaines dans le but de les soumettre à un travail forcé se normalisent et deviennent systématiques. C'est pourquoi on peut se poser la question : « Comment le développement d'une économie sucrière entraîne-t-il la systématisation de l'esclavage africain ? ». Nous pouvons y répondre en trois parties : l'organisation économique des plantations de sucre, la mise en place de la traite négrière en Atlantique et les conditions de travail pour les esclaves africains dans ces plantations.
[...] Il faut d'abord pour chaque maître dans chaque plantation une certaine technologie. Toujours à São Tomé, on a fabriqué 60 moulins pour broyer et presser la canne à sucre. Mais ce procédé a été découvert par les Européens seulement en 1535. De plus, les engins nécessaires à la fabrication du sucre coûtent cher : dix à douze mille ducats d'or, une somme considérable. Ensuite, la culture de la canne à sucre étant très demandeuse en mains-d'œuvre, il faut un grand nombre de personnes. [...]
[...] Comment le développement d'une économie sucrière entraîne-t-il la systématisation de l'esclavage africain ? Au début du XVIème siècle, toute l'économie de la culture du sucre en Amérique du Sud prend de l'ampleur, s'accroît et devient de plus en plus importante pour l'Europe. Au même moment, l'exploitation et la soumission des personnes d'origines africaines dans le but de les soumettre à un travail forcé se normalisent et deviennent systématiques. C'est pourquoi on peut se poser la question : « Comment le développement d'une économie sucrière entraîne-t-il la systématisation de l'esclavage africain ? [...]
[...] Ainsi pour subvenir à la forte demande, se mettent en place le commerce triangulaire et la traite négrière en Atlantique, ce qui fait de l'esclavage l'un des piliers du commerce. Mais, l'augmentation de la production se fait au détriment des conditions de travail des esclaves qui sont insupportables, inhumaines et qui provoquent la mort de milliers d'Africains. Les besoins croissants des Européens et la possibilité de s'enrichir ont provoqué la mise en place d'un système basé sur l'exploitation et l'esclavage des Africains de chaque côté de l'Atlantique. [...]
[...] Ceux qui survivent au désespoir, à la violence, à l'épuisement, à la malnutrition et aux maladies sont destinés aux travaux forcés. Les conditions de travail pour les esclaves africains dans les plantations En effet, que ce soit au Brésil ou aux Antilles, les esclaves ne sont pas mieux traités que durant la traversée et doivent travailler sans arrêt. Plusieurs centaines par plantations, les esclaves noirs sont amenés pour travailler la terre et produire du sucre. Les esclaves sont contraints de travailler toute la semaine pour leur patron. [...]
[...] C'est pourquoi se mettent en place la traite atlantique et un système de commerce triangulaire basé sur l'esclavage. Les navires européens partent du vieux continent, direction l'Afrique avec des tissus ou des produits de conceptions européennes comme les manilles. Une fois en Afrique, ils échangent leurs marchandises contre des esclaves, au Congo ou dans le golfe de Guinée, à Luanda notamment. Ils repartent avec leurs esclaves à partir du fort Saint-Georges de la Mine, l'un des points de départ de la traite, traversent l'Atlantique pour rejoindre les Antilles ou le Brésil. [...]
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