Catherine Alexeïevna, mieux connue sous le nom de Catherine II ou la Grande Catherine, est une femme intelligente et ambitieuse de s'emparer du pouvoir, qui a besoin de tout diriger, vaniteuse et égoïste, elle ne croyait en rien et ne reconnaissait aucune valeur en dehors des siennes et de ses propres désirs, Voltaire évoquera sa disciple comme « la puissance la plus despotique existant sur terre ». La politique de despotisme éclairé est une politique libérale qui suppose l'apparence du bonheur populaire.
Il s'agit d'une doctrine issue des Lumières, où les pouvoirs appartiennent à un souverain guidé par la raison. Ce modèle peut être assimilé à l'absolutisme français par son caractère autoritaire mais privilégiant l'utilité publique au droit divin. Elle se révélera plus tard étonnamment préparée à ses responsabilités politiques, certains disaient que la Russie n'avait jamais eu un souverain aussi complètement russe que cette Allemande.
Alors comment cette héritière d'une petite principauté allemande a-t-elle réussi à devenir l'un des souverains les plus célèbres de la Russie ? Comment le despotisme éclairé est-il mis en pratique par celle que Voltaire désigne comme étant « le plus grand homme du siècle » ?
[...] Les prêtres devenaient alors des fonctionnaires et leurs paysans redevenaient alors des hommes libres. C'est d'ailleurs sur ce point que la souveraine russe justifiera sa réforme religieuse, en persuadant les membres de l'Eglise que tous tireront avantage de cette nouvelle organisation, car jusqu'alors l'image de l'Eglise s'identifiait à la possession de serfs. Imposant ainsi son autorité à l'Eglise, elle se veut le nouveau chef de celle-ci. Ce nouveau libéralisme religieux pacifia les peuples, et conféra à la Russie la fidélité de ses sujets musulmans, mais aussi des juifs, à qui Catherine II avait reconnu le droit d'être des citoyens comme les autres dans tout l'empire. [...]
[...] Cette Commission marqua l'histoire de la Russie car elle entraîna une prise de conscience dans les mentalités de la population russe. L'otage des intérêts aristocratiques Pour les historiens, Catherine II de Russie est le souverain qui a le plus conforté la noblesse afin de lui conférer un rôle important et efficace au sein de l'Etat. Elle promulgue ainsi la Charte de la noblesse ou Lettre de Grâce à la noblesse en 1785, qui octroie des privilèges plus étendus que jamais à ceux qui deviennent alors les biens nés D'après cet ouvrage, les nobles reconnus comme criminels ne peuvent subir aucune sentence sans qu'elle soit d'abord acceptée par le souverain, ils ne peuvent subir aucun châtiment corporel. [...]
[...] Le deuxième conflit (1787-1792), fut déclaré par les Turcs après le refus des Russes de se retirer de Crimée et du littoral de la mer Noire. Dans cette guerre Catherine n'était pas seule, elle avait l'Autriche pour allié. Cette seconde guerre se déroula entièrement sur terre et les troupes étant menées par Souvorov remportaient de nombreuses victoires. Ce conflit pris fin le 9 janvier 1792 avec le traité de Jassy, par lequel la Grande Catherine obtenait sa frontière à la mer Noire, comme elle, et nombres de Romanov avant elle, l'avaient désirés. [...]
[...] Diderot se rendra même en Russie pendant un an, de 1773 à 1774, sur l'invitation de l'impératrice avec qui il aura des entrevues quotidiennes de trois heures. Amie et disciple de ces philosophes, elle leur montra à de nombreuses reprises sa dévotion et son respect: après l'interdiction d'imprimer l'encyclopédie, Catherine proposa aux philosophes de poursuivre l'impression à Riga, en Russie ; elle acheta la bibliothèque de Diderot afin de préserver ses ouvrages suite à des problèmes financiers que connaissait ce dernier et lui versa même une pension de bibliothécaire tout au long de sa vie ; elle acheta les ouvrages que possédait Voltaire à la mort de celui-ci. [...]
[...] Les guerres contre la Turquie Les premiers évènements importants de la politique étrangère sont les guerres contre la Turquie. Dans ce conflit l'opposant aux Turcs, le but de Catherin II est d'étendre ses frontières jusqu'à la mer Noire, elle suit ainsi la politique de Pierre Le Grand (1696-1725) et tous les autres tsars qui l'ont précédé. Potemkine et Catherine nourrissaient des rêves connus comme le projet grec et qui consistait à battre les ottomans pour s'emparer de leurs territoires. L'empire russe de Catherine II mena contre la Turquie deux guerres. [...]
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