Catherine II, impératrice de Russie, despote éclairé, Révolution française, idées des Lumières, tsar Pierre III, formes du pouvoir, pragmatisme politique, autoritarisme, ouverture de la Russie moderne, servage, politique de tolérance, première annexion de la Crimée, réformes, Sibérie, modernisation
Catherine II, qui a régné de 1762 à 1796, est une contemporaine de la Révolution française. C'est une Allemande arrivée en Russie à 15 ans pour épouser Pierre III (dont elle se débarrasse rapidement). En Allemagne, elle reçoit de la part de sa préceptrice une très grande instruction. Elle est élevée avec la religion luthérienne et elle doit donc se convertir à la religion orthodoxe quand elle arrive en Russie. Elle élimine son mari, Pierre III, en 1762 et s'impose par la suite en tant qu'impératrice de Russie. Elle gouverne son pays avec une forme de despotisme éclairé. Le despotisme éclairé se sert de la pensée des philosophes pour développer un pouvoir et les formes de ce pouvoir (économique notamment).
La souveraine met en place une politique d'absolutisme éclairé qui consiste à utiliser la pensée des grands penseurs européens pour développer le pays (économiquement notamment) jusqu'au bout (elle a lancé une réforme pour pouvoir exploiter la Sibérie qui était jusque là un espace mis à part). Catherine II et son règne présentent une volonté d'ouverture. En effet, Catherine II est une femme curieuse et active, qui s'intéresse beaucoup aux idées des Lumières qui se déroulent à la même époque en Europe de l'Ouest. Son règne, lui, présente une volonté de modernisation, d'expansion territoriale (elle fait la conquête de certaines régions et repeuple la Sibérie), intellectuelle (elle cherche à développer l'éducation à travers des réformes) et économique (elle veut que la Russie s'ouvre sur le monde, notamment grâce aux réformes économiques). Néanmoins, Catherine II affiche un certain pragmatisme et nous allons voir à travers ce devoir qu'elle est intéressée par les idées des Lumières, mais que cet intérêt s'arrête là où son pouvoir est menacé.
[...] Catherine II cherche à développer l'éducation et la modernisation. B. Un pragmatisme certain C'est une femme pragmatique, elle oublie les idées des Lumières. Catherine II après son intérêt pour les Lumières et sa volonté d'ouverture, ferme la Russie à l'Europe à partir de la Révolution française. Cette fermeture est poursuivie à sa mort par son fils Paul Ier (ses raisons sont d'empêcher à la fois la révolution et le développant de l'autocratie). En effet, quand vint la Révolution française, Catherine II va dire que les idées des Lumières étaient une erreur de jeunesse. [...]
[...] Il va alors emporter le sud-est de la Russie à partir de 1772 jusque 1774. Ces révoltés vont se déplacer jusque Moscou et sèment la terreur partout où ils passent, ils assassinent les nobles et menacent Moscou. Pougatchev promet également des terres aux paysans. Au début Catherine II ne prend pas cette révolte au sérieux, mais elle décide ensuite d'éradiquer la révolte avec l'armée et il y a ensuite des répressions très sévères (Pougatchev est décapité sur la place publique en 1775 afin de montrer l'exemple). [...]
[...] Cette ouverture d'esprit lui permet d'être très tolérante et de gouverner avec une volonté d'ouverture au monde. Le tableau ainsi dressé de Catherine II peut faire penser à un règne parfait où elle développe le pays et où tout est parfait. Cependant, ce n'est pas le cas et on peut effectivement voir que le servage qui peut être considéré comme archaïque rentre en conflit, en contraste avec la partie précédente. De plus, durant le règne de Catherine II, des contestations naissent, et ce à tous les niveaux. [...]
[...] Dans ce système, l'individu est déconsidéré et il devient un objet d'échange, ils sont considérés comme asservis au tsar. Sous Catherine II il y a un développement de la religion en exutoire du servage (en plus de la boisson). Durant son règne, elle distribue serfs. À la fin du règne de Catherine II, les serfs représentent la moitié de la population ; il y a peu de serfs industriels et il y a aussi des serfs d'État qui ont une situation plus enviable. [...]
[...] Catherine II, une femme pragmatique, avide de savoir et de pouvoir A. Un net désir de savoir et de pouvoir Catherine II qui gouvernait avec la forme du despotisme éclairé a dit Tant que je vivrais, la Russie vivra comme je l'entendrais. ? Cela signifie concrètement qu'un tsar doit avoir de l'ambition, mais ne doit pas être trop faible, car un tsar ne peut pas être fragile sinon il se fait renverser (comme elle a assassiné son mari et c'est auto proclamée après) de plus, à ce moment-là, les lois de successions et d'héritages n'étaient pas encore mises en place (les textes sur la loi de primogéniture apparaissent en 1797). [...]
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