Savoia (casa di), grande famiglia principesca che regnò nel corso di circa un millennio sulla contea (poi ducato) di Savoia e in Piemonte, sul regno di Sicilia, sul regno di Sardegna e infine sul regno d'Italia; fu inoltre titolare del regno di Cipro e di Gerusalemme. Capostipite fu U MBERTO I Biancamano o dalle Bianche Mani († 1047 o 1048), sulle cui origini (sassoni, italiane, borgognone o provenzali) si è molto discusso. L'origine italiana della famiglia fu sostenuta da storiografi aulici a partire dal XVII sec. e per evidenti ragioni dinastiche fu avallata durante il regno di Carlo Alberto; secondo questa tesi Umberto Biancamano sarebbe stato discendente degli Anscarici; invece secondo altri genealogisti Biancamano sarebbe un lontano discendente di Bosone d'Autun, re della Borgogna Cisgiurana († 887), e figlio di un Amedeo, capostipite di una linea affermatasi nella Moriana, nonché nipote ex fratre di un altro Umberto, capostipite di una seconda linea che signoreggiò nella Savoia-Belley.
Sta di fatto tuttavia che soltanto da Umberto Biancamano la discendenza dei Savoia può ricostruirsi alla luce di notizie storicamente attendibili. A lui, primo conte di Savoia, succedettero i figli AMEDEO I Coda o dalla Coda (il soprannome gli sarebbe derivato dal gran seguito di nobili con cui riuscì a farsi ricevere a Verona dall'imperatore Enrico III) [† dopo il 1051], poi O DDONE († 1057) che, sposando Adelaide († 1091), erede di Torino, Auriate (od. Caraglio), Susa, Ivrea e Pinerolo, estese i domini della casa in Piemonte, nell'antica marca d'Italia.
[...] Une augmentation de la part destinée aux salariés et aux investissements de capacité dans la valeur ajoutée permettrait une augmentation de la consommation des ménages et donc une accélération de la croissance française. Cependant, une augmentation des salaires des employés ne doit pas avoir d'impact sur l'embauche qui doit augmenter de manière à soutenir la croissance. Bibliographie -Mansouri-Guilani, L'économie française en 10 leçons, Ed. de l'atelier -Milewski, Répartition du revenu national, une histoire conflictuelle, L'état de la France 2005-2006 -Artus & Cohen, Partage de la valeur ajoutée, Conseil d'Analyse Economique, La Documentation Française -Alternatives Economiques, janvier 2005, Pourquoi il faut augmenter les salaires ? [...]
[...] De plus, selon Eric Heyer, les charges sociales ont pour conséquences le fait que les salariés ont une rémunération nette inférieure à celle des salariés des pays dont le système de protection sociale et moins généreux. Alors que l'essentiel des charges sociales est payé par les salariés. Ces impôts et taxes ont augmenté entre 1993 et 2004 passant de à 4,7%. Cette augmentation réduit les taux de marge des entreprises ; réduction qui se répercute sur les salaires et sur les investissements, les entreprises cherchant à maximiser leur taux de profit. [...]
[...] En terme de politique économique, l'hypothèse selon laquelle l'inflation résulterait principalement de la hausse des salaires justifie la réduction des coûts salariaux. Ainsi, la baisse des salaires permettrait aux entreprises d'améliorer leur taux de marge et leurs profits. Celles-ci pourraient alors augmenter leurs investissements. Cependant, cette hypothèse est contestable pour trois raisons. Tout d'abord, la corrélation entre l'investissement et l'emploi n'est pas forcement positif. Ensuite, la hausse des profits n'est pas nécessairement synonyme d'une augmentation des investissements, surtout dans un contexte de capitalisme actionnarial. [...]
[...] Régulièrement, les pouvoirs publics décident de réduire les cotisations patronales au nom de l'emploi, comme le montre l'exemple de l'exonération des employeurs des charges sociales sur les bas salaires qui crée une trappe à bas salaires c'est-à-dire un enfermement d'une large partie du salariat dans une zone de bas salaires. Cependant, rien n'indique qu'il existe une corrélation entre l'augmentation du taux de marge des entreprises et une augmentation de l'embauche ou du salaire des employés. Le régime actuel des cotisations sociales patronales ne permet pas le dynamisme de l'embauche nécessaire à la croissance. En effet, lorsque l'entreprise augmente sa masse salariale, elle cotise davantage. [...]
[...] Faut-il un nouveau partage de la valeur ajoutée? Entre 1998 et 2002, la part des salaires dans la valeur ajoutée est passée de 46% à 49% alors que de1920 à 1995, la répartition profit-salaires semble toujours graviter autour d'un partage accordant un tiers du revenu au capital et deux tiers au travail. La diminution de la part des salaires dans la valeur ajoutée est un indicateur des difficultés de l'efficacité de la combinaison productive en France. Désormais le partage de la valeur ajoutée est plus favorable au capital qu'aux salaires. [...]
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