Cardinal de Richelieu, 1585-1642, Armand Jean du Plessis, Abbé général de Cîteaux, figure politique de l’histoire de France
Le cardinal de Richelieu (1585-1642) a longtemps été présenté comme une sorte d'homme d'État machiavélien, ce n'est pas vrai… C'est autant un homme de Dieu qu'un homme d'État, il était employé en permanence à concilier les deux. D'ailleurs, à son confesseur au moment de sa mort, quand on lui a demandé « Pardonnez-vous à vos ennemis ? », il n'a jamais répondu « Je n'ai jamais eu d'autres ennemis que ceux de l'État », il a dit « De tout mon cœur, je prie Dieu qu'il me pardonne ». Il fut un des très grands évêques de la contre-réforme, il était très pieux et a même demandé une dispense du pape pour arrêter de lire son bréviaire chaque jour.
[...] Le Cardinal de Richelieu s'était fait nommé Abbé général de Cîteaux et Abbé général de Cluny pour bien veiller à l'application de la réforme monastique. Dans le testament politique du Cardinal, ce dernier laisse au Roi Louis XIII des conseils pour après sa mort. Le mot Raison est associé à l'idée de Dieu dans cette œuvre, la notion de raison d'Etat n'apparaît que trois fois dans ce testament politique (deux fois pour la dénigrer et une fois pour la justifier dans son utilisation dans l'affaire des duels qui décimait la noblesse et qui était contraire au commandement de l'Eglise où il a condamné à mort deux membres de la noblesse). [...]
[...] Il n'y aura pas de médiation du pape à cause du conflit Espagne-France. Ces négociations fonderont un nouvel ordre mondial et Richelieu, simple homme d'Eglise devenu une des plus grandes figures politiques de l'histoire de France en aura été un des principaux acteurs. [...]
[...] La France interdit le passage de la Valteline (1622). Les relations entre les français et les anglais se dégradent (mariage avec Henriette de France). Les protestants de La Rochelle seront soutenus par l'Angleterre. L'Espagne et la France s'associent contre l'Angleterre. En plein siège de La Rochelle, le duc de Mantoue est mort (au nord de l'Italie) à léguer sa contrée au Duc de Nevers qui est français mais les Espagnols veulent empêcher cette succession. La papauté a très mal reçu cette nouvelle et dénonce le comportement de l'Espagne, soutenant désormais la France dans toutes ses actions contre la puissance espagnole. [...]
[...] La France rentre dans la guerre de Trente Ans et Richelieu décide de respecter les critères d'une bonne guerre (pas de pillage, une bonne cause, on respecte les biens de l'Eglise) mais la France est inexpérimenté et dès 1636, elle est envahi. La Picardie est envahie et Paris est au bord de l'envahissement. Le Cardinal descend lui-même dans la rue et la mobilisation suit (33000 fantassins et 12000 cavaliers) pour envahir Corbie. Grande dévotion à la Sainte Vierge. Corbie est reprise le 9 novembre 1636 après un mois de siège. [...]
[...] Le Duc de Bavière, qui était catholique, était l'allié de la France contre l'Empereur. Le Cardinal a toujours eu le souci de protéger les catholiques, le Roi de Suède a faillit prendre Vienne en Autriche et étant protestant, le Cardinal veillait à ce que dans les traités. Ruiner le part huguenot, ravaler l'orgueil des grands, soutenir une grande guerre contre des ennemis très puissant afin de parvenir à une paix d'avenir. Ils pensent qu'il faut ramener les huguenots à l'Eglise par l'exemple, c'est le travail de Monsieur de Sales et Monsieur de Vincent et non des Maréchaux. [...]
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