Richelieu, Armand Jean du Plessis, cardinal, Louis XIII, Marie de Médicis, mousquetaires, Luçon
Ce trait de carrière a donné lieu à nombreuses ouvrages mais souvent tourné seulement vers l'homme d'Etat en voyant avant tout sa vie à travers sa destinée hors du commun comme Hanotaux ou encore Burckhardt. Mais de plus en plus les biographies se tournent vers les différentes facettes de cet homme qui fait de ce dernier, un personnage complexe qu'il convient d'étudier plus en détail. Tout d'abord, Armand Jean du Plessis, futur cardinal duc de Richelieu, est né probablement le 9 septembre 1585 à Paris. Sa mère, Suzanne de la Porte (1551-1616) vient d'une bourgeoisie aisée car son père est un avocat parisien. Elle se marie avec François IV du Plessis (1548-1590) qui permet ainsi non seulement par l'argent mais aussi par les relations, d'embellir la lignée de Richelieu par ce mariage.
[...] Il constate l'état de son diocèse à l'aide de visite paroissiale. Ces visites paroissiales sont exécutées par Armand Jean du Plessis lui-même dans l'ensemble de son diocèse et non seulement dans le but d'affirmer son autorité mais réellement dans un but pastoral c'est-à-dire fournir au peuple un bon encadrement pour assurer leur salut. De cette manière, il remet en place l'autorité épiscopale puisque certaines abbayes profitant de l'absentéisme et de la négligence des évêques précédents exerçaient une grande autorité et conservait une vaste autonomie. [...]
[...] Dès 1600, il rentre à l'académie d'Antoine de Pluvinel où il est initié à l'art militaire afin d'y être formé à une carrière politique mais contre tout attente, afin de garder le siège épiscopal de Luçon au sein de sa famille, en 1603, il reprend ses études au collège de Navarre pour entamer une carrière ecclésiastique. Dès le début de sa vie, Armand Jean du Plessis est marqué par un destin partagé entre pouvoir politique et religieux qui le mèneront à conjuguer ces deux domaines avec une très grande maitrise. C'est pourquoi nous pouvons nous demander de quelle façon, à travers la vie de Richelieu, s'articule la croissance du pouvoir d'Etat et la réforme catholique ? [...]
[...] Il correspond également avec des figures politiques comme Sully ou Epernon. Toutes ces relations établis lui permettent de rentrer dans les domaines politiques et religieux. De 1615 à 1622 : Une transition vers le politique durement un moment d'instabilité Son entrée progressive sur la scène politique Suite aux Etats Généraux de 1614, Armand Jean du Plessis est nommé en novembre 1615, par Marie de Médicis, Grand Aumônier auprès de la future reine Anne d'Autriche. Ce poste ne lui rapporte pas grand-chose dans l'immédiat mais lui permet d'avoir un pied à la Cour. [...]
[...] » Or, jusqu'en 1629, c'est l'Espagne qui l'emporte sur la scène internationale, et non la France. Cependant Richelieu, influencé par le père Joseph, veut établir un ordre international catholique mais sous l'égide du roi Très Chrétien pour cela il mène la guerre de Trente Ans (1618-16148) contre les Habsbourg et la guerre à l'Espagne en 1635. Cet homme d'action a donc, à travers sa politique mis au service du roi, lancé la primauté du politique face à la vocation chrétienne de la monarchie. [...]
[...] Né en 1571 à Mons, dans les Flandres espagnoles, il devient docteur et professeur de la faculté de théologie réformée en 1600 par Henri IV. Armand Jean du Plessis entretient avec lui une véritable relation de maitre à disciple et va même jusqu'à habiter avec lui vers 1604-1606. Une fois nommé évêque, trois membres de l'entourage parisien d'Armand Jean du Plessis le suit à Luçon. Il s'agit de son secrétaire, Michel Le Masle, de son confesseur, Mulot, et de son valet, Desbournais. Mais son confident le plus intime à Luçon est probablement Sébastien Bouthillier. [...]
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