Analyse des ruptures et des continuités qui ont existées entre 1713 et 1774 aboutissant à la cessation du Canada de France à la Grande Bretagne. Divers événements historiques, politiques et économiques sont également abordés.
[...] Leurs rôles étant de travailler sur d'anciennes terres acadiennes ainsi qu'à la fortification de la citadelle. Si certaines régions britanniques refusent l'arrivée de déportés Acadiens c'est parce que l'afflux massif de déportés dans les colonies n'enthousiasme guère du fait qu'elles sont majoritairement protestantes et anti-catholiques. Une question peut néanmoins être posée. Etant donné que la déportation des Acadiens s'apparente comme un nettoyage ethnique et que les historiens estiment qu'environ la moitié des Acadiens moururent, en grande partie à cause des naufrages et des maladies est-ce que toutes ces actions de déportations ne ressemblent pas davantage à un génocide ? [...]
[...] Mais en 1750 il préfère ne pas affronter les français près du village de Beaubassin, car la France et la Grande-Bretagne ne sont pour le moment pas en guerre. En même temps, il fait construire le fort Lawrence. Trois ans plus tard, il s'engage près des protestants Européens pour les établir dans la région d'Halifax. En 1754 Charles Lawrence est officiellement nommé lieutenant-gouverneur de la Nouvelle-Écosse. C'est un poste qu'il conserve deux ans, car en 1756 il est élevé au rang de gouverneur. [...]
[...] http://www.birth-of-america.com/french/Batailles/fort_carillon.html - Historique de la bataille du fort Carillon. http://canada.gc.ca/acanada/ViewCategory.htm?lang=fre&font=0&categoryI d=54 - Archives. http://fr.wikipedia.org/wiki/ - Renseignements historiques : confirmation des premières sources ( dates, lieux etc.etc. ) Livres : I : Titre : L'Europe à l'époque Moderne ( pages 155-162 Auteur : Jean-Pierre Bois Edition : Armand Colin. Année : 2004 II : Titre : Le XVIIIe Siècle Tome V ( pages 215 / 314-328 / 332-333 Auteurs : Roland Mousnier et Ernest Labrousse. Collection :Histoire Générale des civilisations Edition : Presses universitaires de France. [...]
[...] Le 8 Juillet arrive et les troupes françaises élaborent dans la nuit, leur tactique de retranchement. De même, Abercromby forme ses troupes pour la bataille. La lutte est officiellement lancée, mais en l'espace d'une matinée, la brigade gauche de l'armée britannique n'est plus sous le contrôle du major-général. Le manque de cohésion entre les hommes du coté anglais gagne l'ensemble des troupes et l'hécatombe dure jusqu'au soir 19 heures. Finalement, les hommes de Montcalm réussissent à repousser ceux d'Abercromby et le résultat des pertes humaines est déroutant : du côté anglais, le nombre de tués et de blessés s'élève à environ 2600 hommes et selon les estimations franco-anglaises, il y aurait eu 1000 morts et disparus ainsi que 1600 blessés. [...]
[...] Quand la menace d'une déportation massive devient de plus en plus envisageable, un grand nombre d'Acadiens s'enfuient vers l'Ile Saint-Jean, multipliant sa population de près de 4 fois. Mais en 1758, un drame survient : l'Ile Saint-Jean est assiégée par les anglais. Sans attendre, ces derniers décident d'expulser en France la quasi totalité des habitants de l'Ile, mais environ 2000 personnes ont parvenu à éviter cette déportation vers la métropole. Après le Traité de Paris de 1763, les populations déportées ont l'opportunité de revenir sur leurs terres. Ce retour ne s'effectuera plus sous le drapeau français mais bien sous celui de l'empire britannique. [...]
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