La reprise démographique du « Beau XVIe siècle » commence vers 1460 et s'achève vers 1520, favorisée par la fin de la guerre de Cent ans, la fin des famines, des épidémies et surtout de la grande peste de 1348 qui avait considérablement diminué la population européenne. Mais il est difficile de mesurer l'ampleur de cette reprise : en effet, il n'y a pas de comptes précis de la population à l'époque. Les seuls comptes sont ceux des paroisses, où les curés inscrivent les naissances et les décès, mais ce n'est pas obligatoire.
Des signes de cette augmentation sont toutefois visibles : des témoins en rendent compte. Les terroirs sont réoccupés, les villages repeuplés, la population des villes augmente et des défrichements sont opérés pour augmenter la surface agricole. La population vers 1515 aurait atteint entre 15 et 18 millions d'habitants et 20 millions en 1600.
[...] Les autres princes sont à la tête des seigneuries. Le Tiers État compte les catégories de bourgeois, gens de métiers, paysans, mendiants, vagabonds De la pauvreté à la révolte De telles différences de richesse ont entraîné un nombre assez modéré de soulèvements. Par exemple, en 1529 à Lyon, une révolte populaire, la Grande Rebeyne, est dirigée contre les officiers municipaux, à cause de la hausse du prix du pain et de la baisse des salaires. Le monde est assez encadré par les corporations de métiers, qui permettent l'assistance aux pauvres. [...]
[...] Elles se définissent également par leur nombre d'habitants : il existe une hiérarchie entre les plus petites villes, les bourgs, les villes moyennes et les grandes villes. Les villes ont de plus en plus d'habitants. Elles sont de plus en plus convoitées par l'autorité royale qui veut contrôler la fiscalité. Ainsi, les rois ont implanté des officiers, chargés de l'administration du royaume. En 1600, la population urbaine aurait atteint 2,5 millions d'habitants millions en 1650 et 4 millions en 1700. Un beau XVIe siècle ? [...]
[...] Les effets de la croissance Du point de vue économique, la demande en produits augmente. Ainsi, la production est augmentée et on demande plus de main d'œuvre. De plus, lorsque le besoin en main d'œuvre est important, les salaires sont élevés. En 1520-1530, la main d'œuvre est trop abondante, les salaires liés principalement au travail artisanal sont diminués. La croissance favorise également la montée des prix, favorisant les écarts sociaux. Cette croissance a surtout profité aux propriétaires, aux dépens des plus démunis, c'est-à-dire des paysans, et des artisans des villes. [...]
[...] Ils fondent de nouveaux ordres religieux : les capucins, branche des franciscains, les jésuites La réforme protestante Les critiques contre les catholiques ont motivé des idées de réforme mais la rupture se fait en 1520 : des réformateurs de l'église sont considérés comme hérétiques. Le basculement vers la rupture se produit avec Luther. En 1517, ses 95 thèses sont imprimées à Wittenberg. C'est un homme d'église, qui est angoissé par son salut. Il établit une doctrine pour calmer cette angoisse. Il veut revenir à l'Écriture sainte : le juste vivra pour la foi Selon lui, celui qui sera sauvé devra croire en Dieu : seule la foi permet d'assurer aux hommes leur salut. [...]
[...] Les cadres de la France moderne Le peuplement du royaume 1. La reprise démographique Une estimation difficile qui oscille entre 15 et 20 millions d'habitants dans le siècle La reprise démographique du Beau XVIe siècle commence vers 1460 et s'achève vers 1520, favorisée par la fin de la guerre de Cent ans, la fin des famines, des épidémies et surtout de la grande peste de 1348 qui avait considérablement diminué la population européenne. Mais il est difficile de mesurer l'ampleur de cette reprise : en effet, il n'y a pas de comptes précis de la population à l'époque. [...]
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