Armements Nucléaires et Balistiques de la Corée du Nord missiles
Récemment, certains pays voulant s'assurer une place sur l'échiquier politique et assurer leur défense nationale se sont dotés d'armes nucléaires, en respect ou non du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (Inde, Israël, Pakistan, Corée du Nord).
La Corée du Nord, en particulier, est un pays qui entretient depuis 1953 des relations tendues avec la communauté internationale, et ces récents essais balistiques et nucléaires ont rendu compliquées les différentes négociations de paix.
Nous allons donc tenter dans ce document de récapituler l'émergence de l'armement balistique et nucléaire de la Corée du Nord, son évolution au gré du temps et des échanges avec d'autres pays, et les différents essais ainsi que les impacts sur la communauté internationale et sur la Corée elle-même.
[...] S'ensuit une importante crise diplomatique, et une menace de retrait du TNP par la Corée du Nord. La Corée du Nord a eu accès à des nombreuses technologies, en partie pour ces missiles balistiques, qui peuvent à terme devenir des vecteurs capables de transporter des charges nucléaires. Son premier missile balistique, développé en 1980, le Rodong (ou Nodong), est un dérivé du Scud soviétique (Voir Annexe 5 : Schéma des missiles). Tout comme le Taepodong- ce sont des missiles de moyenne portée : 1500 km. [...]
[...] Sujet : Armements Nucléaires et Balistiques de la Corée du Nord SOMMAIRE I. Introduction 3 II. Armement nucléaire nord-coréen : Evolution et impact international 4 Les raisons du développement de son programme nucléaire 4 La mise en place des centres nucléaires et les échanges de technologies 5 Les différents accords avec la communauté internationale 6 Les récents essais nucléaires et leurs impacts 7 Les tirs de missiles (Annexe 7 Le premier essai nucléaire (Annexe et la lueur d'espoir 8 Le retour des tensions 8 III. [...]
[...] L'accession à la présidence de George W. Bush en 2000 reverse la situation. L'accord-cadre de 1994 ne peut se concrétiser, en partie à cause de cette information jusqu'alors restée secrète. En janvier 2002, George Bush inclut la Corée du Nord dans l'Axe du Mal au côté de l'Iran et de l'Irak. En décembre 2002, suite à l'accusation par les américains de la poursuite d'un programme clandestin d'enrichissement de l'uranium, la Corée du Nord expulse les inspecteurs de l'AIEA, et décide de se retirer du traité en janvier 2003. [...]
[...] Ce déplacement est un succès et l'arrêt du programme est officialisé en octobre 1994 par la mise sous scellé de barres de combustibles nord-coréen. L'administration Clinton ne veut pas en rester là, et veut négocier un arrêt définitif du programme, en échange d'une aide économique. Un accord- cadre est signé le 21 octobre 1994 à Genève. Il prévoit l'arrêt et le démantèlement des installations nord-coréennes contre une aide économique et la fourniture de centrales à eau légère pour le nucléaire civil. [...]
[...] Conclusion La Corée du Nord est de plus en plus isolée, et même ses plus fidèles alliés comme la Chine la forcent à prendre part aux négociations de paix pour calmer l'activité de la région, en faisant par exemple pression sur la fourniture d'énergie. On est en droit de se demander comment avec cette dérive des armements nucléaires et balistiques nord-coréens si la Corée pourrait un jour ne faire qu'une. Les tensions sont toujours très vives et périodiquement la pression remonte. De plus, la problématique est liée à l'activité de l'Iran, avec qui la Corée a échangé des missiles contre des composants nucléaires, missiles qui servent de vecteur aux armements nucléaires. [...]
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