Dissertation d'Histoire niveau Lycée sur l'effondrement démographique de l'Amérique espagnole au XVIème siècle.
[...] Dans cette première partie, nous nous sommes intéressés aux prémices de l'effondrement démographique de l'Amérique espagnole au XVI siècle à travers la conquête des Empires Aztèque et Inca par les conquistadors. Il y eut incontestablement des violences, des exécutions, des massacres, cependant les véritables raisons de la dépopulation sont ailleurs. Ainsi, dans une seconde partie, nous allons voir la rupture des cadres économiques et sociaux traditionnels qui résulta de l'implantation d'un nouvel ordre colonial qui est un facteur majeur de la chute démographique de la population indigènes. [...]
[...] Les enfants étaient massivement atteints et cela ne resta pas sans conséquences dramatiques pour le devenir démographique de la population de l'Amérique espagnole. En effet, dans les années 1520, deux épidémies, variole et rougeole, en provenance soit de Panama, soit du Rio de la Plata, sillonnèrent l'Empire incaïque, terrassant chaque fois entre un tiers et le moitié de la population. L'inca Huayna Capac lui-même en fut victime. Par ailleurs, dans les Andes, entre 1585 et 1591, la variole, la rougeole, le typhus et la grippe tuent 50 à 60% de la population. [...]
[...] est pourquoi, nous allons nous intéresser ici à l'effondrement démographique de l'Amérique espagnole au XVI siècle. L'effondrement démographique est la chute de croissance d'une population sur un territoire donné. Ici, le territoire est celui de l'Amérique espagnole qui désigne toutes les terres et possessions des espagnoles dans le Nouveau Monde, le continent Américain. Cet effondrement démographique a lieu au XVI siècle c'est à dire durant la période allant de 1500 à 1600. On peut donc se demander, dans quelles mesures, le XVI siècle marque la chute démographie de la population de l'Amérique espagnole. [...]
[...] Les causes de l'évolution démographique extrêmement négative sont multiples et fort complexes. La première qui vient à l'esprit, et la plus répandue parmi les profanes, met en cause la nature même de la Conquête, la violence et la guerre. Pourtant, celle-ci fut probablement la plus inopérante. Non pas qu'il n'y eût point de violence mais son impact fut réduit par rapport à d'autres facteurs que nous allons voir plus tard dans le développement. Il est une idée reçue fort répandue qui voudrait faire des conquistadors des massacreurs systématiques de la population indigène. [...]
[...] En effet, aux environs de Lima, des travaux de construction d'une autoroute ont mis au jour les restes d'environ 70 hommes, femmes et enfants portant des signes d'une mort extrêmement violente ans après leur décès le sol sableux de leur dernière demeure a préservé leurs ossements, conservant des preuves médicolégales, comme l'a constaté Guillermo Cock, archéologue péruvien qui a exhumé d'autres cimetières incas. Les blessures au mousquet donnent un indice sur l'identité des assassins. Certaines victimes ont été tuées à coup de hache, écartelées ou empalées. De nombreux autochtones ont été victimes des armes européennes pendant la colonisation explique-t-il. [...]
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