L'agitation politique pré révolutionnaire, fiche d'histoire moderne de 4 pages
L'agitation politique pré révolutionnaire: Elle va régner pendant les 2 années qui précèdent la révolution (de 1787 à 1789) et elle révèle l'hostilité des privilégiés à la nouvelle politique royale.
[...] Il cède enfin en annonçant le 8 aout 1788 que les états généraux se réuniront le 1er mai 1789. Dans sa première étape la révolution française aura été dans sa phrase une révolution des privilégiés contre le roi avant de devenir la révolution du tiers état contre les privilégiés. Brienne envisageait lui une action d'usure des parlements en faisait trainer les choses pour permettre de rétablir la situation financière et aussi, le roi aurait pu convoquer les états généraux en étant en position de force, aussi, il aurait pu faire les réformes seul sans réunir les états généraux. [...]
[...] Des interpellations sont adressés aux ministres. On assiste en effet pendant ces 3 mois à une vie parlementaire entre les notables, les ministres, le roi. Calonne va se heurter à une opposition totale des notables. Le 1er sujet de conflit porte sur ce que les notables voulaient que les 2 ordres privilégiés aient la moitié des sièges dans les assemblés provinciales. Les choses s'enveniment, les privilégiés vont s'en prendre personnellement en lui demandant des comptes sur la situation financière et Calonne leur répond par un avertissement ou il dénonce leur égoïsme face à l'intérêt public. [...]
[...] C'est une forme de rébellion à la monarchie, contraire aux principes de l'absolutisme puisque les pouvoirs revendiqués par les EG sont autant de pouvoirs contestés et retirés au roi. Le gouvernement va essayer de briser l'opposition par la force une fois encore. Le garde des sceaux Lamoignon va reprendre l'idée de Maupeou de supprimer les parlements et les principales dispositions consistent à hériter 45 grands baillages et Cour d'appel et a créer une Cour Plénière composé de fonctionnaires donc de gens nécessairement soumis3 A cette Cour Plénière on confirait le soin d'enregistré les décisions royales. [...]
[...] Cette assemblée réclame des états provinciaux pour lesquels il y aurait doublement de la représentation du tiers état mais elle ajoute qu'elle est prête à abandonner cette revendication au profit d'une représentation nationale (états généraux). Une étape a été franchie, il s'agit vraiment d'un ordre nouveau, d'une révolution, le tiers état a abattu ces cartes. La défaite du roi : devant l'ampleur et la violence du mouvement, Louis XVI va céder, il cède en renonçant à la réforme judiciaire en renvoyant Lamoignon et en rétablissant les parlements, il cède en renvoyant Brienne et en rappelant Necker. [...]
[...] C'est encore sur la question financière que tout va échouer. Il est bien obliger de reprendre la proposition de Calonne sur la subvention territoriale en y ajoutant un droit de timbre. Les notables refusent en avançant un argument nouveau et très important pour l'avenir, ils répondent qu'ils n'ont aucunes compétences pour voter un impôt nouveau et que seuls les Etats généraux peuvent remplir ce rôle. Finalement Brienne fait congédier l'assemblé des notables le 25 mai 1787. La révolte des rebellions L'opposition des parlements va prendre une véritable forme de rébellion contre la monarchie. [...]
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