Le milieu du XV? siècle marque la fin d'une ère et le début d'une nouvelle période pour le continent africain. En effet, jusqu'au début du XV?, l'Afrique était une terre encore complètement inconnue des Européens. Plusieurs évènements clés vont venir modifier cette méconnaissance du continent africain, et redistribuer les cartes politiques et géopolitiques mondiales.
C'est en 1434, par exemple, que les premiers Européens (en l'occurrence, des Portugais, menés par Henri le Navigateur) s'aventurent pour la première fois en Afrique au-delà du cap Bojador. Près de 30 ans plus tard, c'est la Sierra Léone qui sera « découverte » par ces expéditions. En 1482, c'est le Kongo que les navires portugais atteignent enfin. Six ans plus tard, ils franchissent pour la première fois le cap de Bonne-Espérance.
Cette période marque donc un véritablement changement dans la connaissance de l'Afrique par les Européens et, de fait, par les échanges réalisés entre Européens et Africains, et même entre Africains.
[...] Les chameaux du désert sont très vite concurrencés par les expéditions atlantiques et les caravelles des européens. Pour exploiter au mieux les plantations situées dans certaines îles telles que les Açores, les Portugais ont besoin de main d'œuvre. Les esclaves asiatiques sont performants mais l'accès à ces marchés est complexe, du fait de risques physiques et géopolitiques liés aux batailles ottomanes, notamment. Les Portugais comprennent rapidement l'intérêt de recourir aux esclaves issus du commerce transsaharien, bien plus facilement accessibles. Ils organisent peu à peu leur traite des esclaves, qui se renforce rapidement avec leur conquête de l'île de Sao Tomé en 1480 et l'ouverture du comptoir de Sao Jorge de Mina. [...]
[...] De nombreuses disputes continueront d'éclater au sujet du partage des puissances (et donc, logiquement, des richesses), mais ces deux traités vont déjà simplifier les choses et permettre rapidement au commerce de continuer son expansion. Les esclaves issus du Cap-Vert, par exemple, seront propriété portugaise sans contestation possible. Les échanges, dans la seconde moitié du XVème siècle, sont très nombreux, et leur volume ne cesse de croître dans cette partie de l'Afrique. Les caravelles multiplient les expéditions et les allers-retours entre Afrique et Europe. [...]
[...] L'Afrique au XVe siècle, au moment du contact avec les Européens Le milieu du XVème siècle marque la fin d'une ère et le début d'une nouvelle période pour le continent africain. En effet, jusqu'au début du XVème, l'Afrique était une terre encore complètement inconnue des Européens. Plusieurs évènements clés vont venir modifier cette méconnaissance du continent africain, et redistribuer les cartes politiques et géopolitiques mondiales. C'est en 1434, par exemple, que les premiers Européens (en l'occurrence, des Portugais, menés par Henri le Navigateur) s'aventurent pour la première fois en Afrique au-delà du cap Bojador. [...]
[...] Suite au déclin du royaume du Mali, le royaume du Songhai commence rapidement son développement. En 1464, Sonni Ali Ber lui offre son indépendance. Ces royaumes successifs et la disparition rapide des Cités-Etats sont emblématiques de la géopolitique de cette deuxième moitié du XVème siècle, en Afrique. Les échanges intra africains à cette époque Avant l'arrivée des Européens en Afrique dans la première moitié du XVème siècle, les échanges étaient uniquement intra-africains. A cette époque, les axes majeurs du commerce étaient composés des fleuves Niger et Sénégal. [...]
[...] La route était longue et dangereuse, souvent trop longue pour que les chameaux puissent réaliser le trajet dans son intégralité. Souvent, les marchandises étaient alors installées sur des barques et cheminaient pendant deux semaines entières pour parvenir à leur destination finale. L'autre commerce intra africain central de l'époque concernait la traite des esclaves. Celle-ci avait en effet commencé bien avant l'arrivée des Européens en Afrique. Dès le XIème siècle, par exemple, les Almoravides généralisent le recours aux esclaves et au commerce de ces esclaves à travers le Sahara. [...]
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