Les affrontements armés ont permis aux pouvoirs princiers de s'affirmer. Cela ne doit pourtant pas être considéré comme un processus de sécularisation des sociétés. La figure du « lieutenant » ou du « bras armé » de Dieu coïncidait encore avec celle du « roi de guerre ».
La dimension sacrée de la guerre était mise en avant par des chants, des prières, la construction d'édifices religieux, de sanctuaires, l'organisation de pèlerinages (...)
[...] La peur de l'invasion puritaine ne dura pourtant qu'un temps, et n'empêcha pas par la suite les grandes puissances européennes dont la monarchie française de négocier avec Cromwell. F. Indépendants contre sectaires Cromwell et ses partisans se débarrassèrent d'autres mouvances sectaires qui voulaient s'engager plus en avant dans la révolution puritaine La menace la plus sérieuse venait de ceux que l'on appelait péjorativement les niveleurs (levelers). Dès 1647, ce courant issu du puritanisme joua un rôle important dans la chute de Charles Ier. Beaucoup d'entre eux avaient pris l'habitude d'assimiler le roi à l'antéchrist. Ils contribuèrent ainsi à la désacralisation de la personne royale. [...]
[...] Certains avancèrent l'idée d'une paix juste Après 30 ans de guerre, ce fut cette orientation qui l'emporta : la paix n'était désormais plus une construction théologique mais une nécessité pratique. La paix de Westphalie fut signée le 24 octobre 1648. Elle visait à empêcher le retour des guerres de religion. Les affrontements armés avaient été générés par les passions religieuses qui enflammaient l'Europe depuis plus d'un siècle, la paix serait donc en grande partie une paix de religion fondée sur le repsect mutuel. [...]
[...] Au début de l'année 1625, les 2 princes de la Religion Prétendue Réformée Henri de Rohan et son jeune frère Soubise ; lancent une nouvelle révolte ; occupant Castres pour le premier, s'emparant de l'île de Ré et menaçant Oléron pour le second. Le salut vient de l'étranger, l'Angleterre et les Provinces Unies, alors alliées de la France, mettent une flotte à la disposition du roi. En septembre 1625, le duc de Montmorency, amiral de France, prend la tête de cette flotte et afflige une sévère défaite à Soubise au large de la Rochelle ; mais les guerres d'Italie et la pression de l'Angleterre et des Provinces Unies empêchèrent de pousser plus loin l'offensive. [...]
[...] L'application de l'Édit finit par exaspérer les princes protestants, victimes des récentes mesures, et les Électeurs de Brandebourg et de Saxe appelaient à la résistance. Ils refusèrent de se déplacer à la Diète de Ratisbonne en 1630 et envoyèrent de simples délégués. On aurait pu penser que la politique impériale allait renforcer le camp catholique, ce fut l'inverse qui se produisit. L'Édit de restitution, fondé sur une interprétation radicale de la paix d'Augsbourg de 1555 n'avait pas été soumise à la Diète. [...]
[...] En 1629, dans l'ombre de ces parlementaires aguerri, Olivier Cromwell se montrait actif dans les commissions parlementaires, là ou se préparaient les dossiers et se prenaient d'importantes décisions. Le puritanisme était également une affaire de clan et de famille. Minoritaires à la Chambre des Communes, ces puritains n'en furent pas moins extrêmement actifs. Depuis les années 1620, ils s'étaient constitués en force politique pour faire avancer leurs revendications religieuses et extirper l'hérésie papiste : il était donc fondamental pour eux de défendre les libertés du Parlement voire de les accroître. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture