Le mot « Absolu » vient du latin absolutus qui signifie « libéré, délivré ». Ainsi, le terme « absolutisme » désigne le pouvoir d'un roi délivré de tout obstacle, de toute entrave. Cet absolutisme, pendant bien longtemps un concept fondamental de l'historiographie de l'époque moderne, est de plus en plus controversé. Depuis quelques années, l'opinion selon laquelle l'absolutisme n'a jamais existé, est de plus en plus répandue. Dans cette perspective, il semble alors intéressant de confronter au modèle « absolutiste » français, un autre absolutisme et dans le cas présent, l'absolutisme suédois à l'époque moderne. Ainsi, il s'agit de comparer ses deux formes dites d'« absolutisme » et de voir en quoi elles peuvent être similaires, différentes, contradictoires ou encore plus ou moins abouties (...)
[...] C'est une monarchie absolue qui en n'est plus une car elle n'en a plus les moyens. Ruinées par les guerres (succession d'Autriche, guerre de sept ans et pour l'indépendance de l'Amérique), les caisses de l'état sont vides et le système, bloqué par les privilèges, n'abouti qu'a l'échec des réformes des impôts. De plus, le roi Louis XVI ne sais comment faire face à la contestation générale qui prend de l'ampleur avec la révolte des parlements en 1788. Gustave III, en revanche, réussi à canaliser pour un temps la contestation de son pouvoir. [...]
[...] Ouvrages généraux : * NORDMANN Claude, Grandeur et Liberté de la Suède, (1660-1792),Paris, publication de la faculté des lettres et sciences humaines de Paris Sorbonne * SAUPIN Guy, La France à l'époque moderne, Paris, collection Armand Colin * BELY Lucien, La France moderne, 1498-1789, Paris, PUF Ouvrages Spécialisés : * ANTHONY F.UPTON, Charles XI and Swedish Absolutism, Cambridge, Cambridge university press * COSANDEY F. et DESCIMON R., L'absolutisme en France, Histoire et Historiographie, Paris, collection points histoire série l'histoire en débat ed. [...]
[...] Le concile oecuménique est supérieur au pape. Le pape est le chef de l'église, mais il doit la gouverner selon le droit et en respectant les libertés des Églises particulières. Le pape est le maître en matière de doctrine, mais qui n'a pas l'infaillibilité. Louis XIV , satisfait, ordonne que cette déclaration soit partout enseignée en France. Cependant, en 1693, il renonce à cette déclaration des quatre articles, afin de revenir au statu quo antérieur et de pacifier ses rapports avec Rome. [...]
[...] Conclusion L'absolutisme suédois est donc marqué par de multiples similitudes avec l'absolutisme français dans leur de fonctionnement. Leurs objectifs et leurs modes d'actions sont assez similaires : développer la richesse nationale par le mercantilisme économique, domestiquer la société et en particulier la noblesse et ses richesses qu'on s'affaire à mettre au service de la couronne par le système de la cour sous Louis XIV et Gustave III ou par une politique de Réduction sous Charles XI, enfin, faire la guerre pour accroître la puissance nationale et mythifier l'image du roi. [...]
[...] Pourtant, la situation de la suède est particulièrement mauvaise en ces années 1709-1710. La peste fait des ravages sur une population affaiblie à la suite des mauvaises récoltes de 1709-1710. Les villes, en particulier Stockholm, sont malsaines et encombrées de malades, au point que la cour doit quitter la capitale pour Sala. Mais la monarchie absolue a besoin d'argent pour sa machine de guerre et va mettre en œuvre différents procédés pour lui satisfaire. L'un d'eux est le recours à l'emprunt. [...]
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