« A partir du mois de mai 1947, moins de trois ans après la Libération et deux ans après la capitulation allemande, la France commence à retrouver ses structures et ses habitudes politiques antérieures à la Seconde Guerre mondiale. Née dans les circonstances dramatiques de l'été 1944, constituée à l'automne 1946, la IVème République va ressembler de plus en plus à la IIIème.
[...] Cette agitation communiste fait naitre une véritable atmosphère de guerre civile à travers la multiplication des grèves, des bagarres et des sabotages. Jules Moch, ministre de l'intérieur en 1948 fait voter diverses lois visant à renforcer les mesures contre les sabotages. Ainsi si l'opposition est tolérée, les dirigeants tentent de la marginaliser. Elle peut accéder au pouvoir par l'alternance, ce qui est une caractéristique de la démocratie. Néanmoins, peut-on réellement considérer que l'alternance est possible à la vue du tripartisme, des associations étonnantes au sein de la troisième force ou encore la forte marginalisation des partis considéré comme «extrêmes». [...]
[...] Il est donc renversé en décembre 1952. La reconstruction de La France est une réalité sous la 4ème république. Très aidée par le plan Marshall, elle va être effective à travers la planification de Jean Monnet (1947-1952) et la poursuite par Hirsh (1954- 1957). On assiste à un état fort, présent à travers son investissement, ses fonds de modernisation et d'équipement, aides aux entreprises. Le PNB augmente en moyenne de à par an de 1949 à 1960. Pour continuer dans le positif: la modernisation. [...]
[...] L'Union Française propose une association et non une décolonisation Dans une volonté d'une meilleure représentativité lors les élections du 21 octobre le corps électoral est élargi aux femmes et aux militaires passant ainsi de 12 millions en 1939 à 27 millions en 1945. (L''ordonnance d'avril 1944 accorde le droit de vote aux femmes, votant pour la première fois aux élections municipales de printemps 1945) Toujours pour montrer la volonté d'efficacité et de démocratie il y a la création d'un Comité Constitutionnel. Il est chargé d'examiner la constitutionalité des lois. -Le gouvernement Pinay sera un exemple de réussite à sa manière. Bien que montrer du doigt pour sa politique de fermeté il arrive à redresser la santé économique et financière. [...]
[...] Elle illustre parfaitement interrogation quant à l'articulation entre l'efficacité et la démocratie. C'est la réponse à ce questionnement où plutôt la mise en pratique de cette articulation que cette république aura du mal à établir. Avec une volonté démocratique importante comme pour effacer les tords du régime Vichy on arrive à paralyser le système qui tente pourtant d'apporter selon leur gouvernement des solutions ont différents problèmes rencontrés. Le pouvoir des partis (tripartisme) était une garantie d'une non suprématie de pouvoir mais ça a été la cause de graves instabilités engendrées par des turbulences internes à la France mais aussi des crises extérieures. [...]
[...] (Disparition en 1952-1953) -Division au sein même des coalitions: Face au PCF et RPF, se crée la «troisième force» composée du SFIO, MRP, UDSR, et radicaux afin de pouvoir gouverner mais désaccord sur de nombreux points comme l'intervention de l'Etat dans l'Econome, le soutient à l'école privée, la participation à l'Alliance Atlantique. Risque d'immobilisme face à un manque de cohésion. Absence de cohésion ministérielle: - Les partis contrôlent la vie gouvernementale: les ministres composant le gouvernement émanent de la tête des partis. [...]
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