Alors que la domination du monde se joue en Europe au travers de plusieurs guerres européennes décidant du partage des colonies entre vainqueurs et vaincus, il apparaît de plus en plus une volonté de développer le commerce en Inde mais par l'entremise de compagnies marchandes et non par les états eux-mêmes, c'est ainsi que chaque pays crée une ou plusieurs compagnies marchandes à destination de l'Asie ou des Caraïbes pour importer tous les produits garants du luxe des cours Européennes. On peut se demander quel est l'intérêt pour des pays européens de s'établir sur un autre continent loin de leur base et dont le territoire est déjà largement occupé.
[...] Des conventions d'assistance existent néanmoins entre elles, à tel point que si un navire de l'une vient à manquer d'eau ou de bois ou bien se trouve encombré de malades, il peut chercher secours auprès d'un établissement de l'autre. La Compagnie se voit définir des objectifs plus vastes que le suggère son nom et qui sont de trois ordres : le commerce, évidemment, et la lutte contre les produits anglais et hollandais ; la politique, en contribuant au développement d'une marine nationale et en affirmant la présence française sur les mers, la culture et la religion : en propageant la civilisation française et en évangélisant les païens. [...]
[...] Vers 1730, la Compagnie est florissante et fait des bénéfices bien supérieurs à ceux des Anglais. Ses vaisseaux sont au nombre de 65 dont 20 utilisés exclusivement pour le commerce d'Inde en Inde, les vaisseaux de la Compagnie sont divisé en 2 catégories : ceux restant a Lorient, son port- capital que la Compagnie gère et développe apportant toutes les infrastructures nécessaires à Lorient, la Compagnie y à le droit d'entretenir des troupes et d'organiser un mini Etat dans le Royaume même de France. [...]
[...] La Compagnie ira jusqu'à avoir des vassaux après des combats de conquêtes ou des négociations grâce à la discipline européenne permettant a une armée de 2000 hommes, mené par le marquis de Bussy, de mettre en déroute cavaliers mahrattes Avec le déclin de l'Empire moghol, la Compagnie décide d'intervenir dans les affaires politiques indiennes de façon à protéger ses intérêts, notamment en forgeant des alliances avec les dirigeants locaux de l'Inde du sud. En 1741, Joseph François Dupleix, qui recevra le titre de nabab en 1750 par l'empereur moghol, mène une politique agressive contre les Anglais. Malgré plusieurs défaites infligées par l'anglais Robert Clive, la stratégie de Dupleix montre ses fruits et les Anglais reprendront bientôt sa politique à leur compte. En effet, en 1752, les ventes de la Compagnie sont presque équivalentes à celle de la Compagnie anglaise des Indes orientales. [...]
[...] Il dure cinq mois, l'artillerie anglaise bombarde la citadelle, mais ne donne pas l'assaut. La chance semble sourire aux Français lorsque neuf navires anglais sont détruits par un cyclone le 1er janvier 1761, mais la faiblesse des soldats français et le manque de secours empêchent un retournement de la situation. Avec une garnison anémiée de 700 soldats, dont une cinquantaine seulement capable de combattre, et une population ravagée par la misère, Pondichéry capitule le 16 janvier 1761. La garnison dépose les armes. [...]
[...] La fin du règne de Louis XIV est particulièrement pénible en raison des conditions météorologiques glaciaires qui tuent certainement plusieurs millions de personnes en France par le froid ou la faim. Ainsi le décès du Roi est accueillit en 1715 comme une délivrance par l'ensemble du royaume. Le futur Louis XV étant encore enfant à la mort de son aïeul, une régence est mise en place se caractérisant par un relâchement dans les mœurs après l'austérité des dernières années de règne de Louis XIV. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture