1848, Europe, échec, Révolution, legs nationalitaire
Trois explications au titre
1) 1848 désignera l'ensemble du processus qui commence avec la révolution de Palerme, déclenchée le 12 janvier, et dont le mois d'août 1849 durant lequel l'Autriche obtient la capitulation des Hongrois à Villageois et reprend Venise annonce la fin. En France, le coup d'État transforme le pouvoir en règne personnel de Louis Napoléon Bonaparte (restauration du pouvoir impérial).
2) L'échec des révolutions particulières est aussi l'échec de la révolution européenne. Cette expérience n'est pas uniforme, on observe une variété et une diversité des enjeux et des mouvements révolutionnaires ce qui peut expliquer cet échec. L'idée globale d'une Europe consciente d'elle-même, gouvernée selon les mêmes principes échoue.
3) Le « principe des nationalités » pèse désormais aussi bien sur les relations internationales que sur l'organisation interne des États multinationaux. L'idée de révolution reste dans les esprits dans les régimes monarchiques.
[...] Deux principaux Etats : royaumes de Deux-Siciles et de Piémont Sardaigne puis importance d'États pontificaux, situés entre deux mers, et les duchés d'Italie centrale (Parme, Modène - Grèce : reconnaissance de l'indépendance grecque en 1830 contre l'État qui la dominait Cette carte est inséparable du concert européen : la concertation des grands États européens pour maintenir le pouvoir des princes contre les contestations populaires et empêcher la Révolution. Dirigé par Metternich (ministre des affaires étrangères puis chancelier). Il a dirigé l'Empire pendant près de 40 ans. Il at incarné le gardien de l'ordre. Sa fuite en 1848 est un symbole majeur de l'ébranlement de la Sainte-Alliance face au printemps des peuples. Metternich, en tant que symbole est perçu différemment selon les pays. > souvent caricaturé, avec un long nez. Metternich a pris le train pour fuir l'Autriche. [...]
[...] Le principe des nationalités pèse désormais aussi bien sur les relations internationales que sur l'organisation interne des États multinationaux. L'idée de révolution reste dans les esprits dans les régimes monarchiques. - Revendication d'un régime représentatif - Réforme des institutions sociales - L'accession à la souveraineté nationale a le plus affecté les relations entre les États, car elle mettait en jeu les frontières entre ceux-ci. On peut voir un parallèle entre ces aspirations, le Congrès de Vienne et les traités d'après 1914-1918. Le principe des nationalités l'emporte peu à peu sur le principe monarchique du Congrès de Vienne. [...]
[...] C'est le cas d'un abbé (Vincenzo Gioberti dans Del primato morale e civile degli Italiani) il y a proposé la formule d'une fédération italienne, si le pape accepte une Constitution libérale et à l'extérieur, l'engagement dans la lutte inévitable avec l'Autriche. Dans l'empire d'Autriche, le processus national est le moins avancé. Surtout en Hongrie où on est attaché à sa langue. >Hongrie : le premier journal hongrois dont le directeur est Kossuth. Le journalisme et la poésie sont deux formes de prises de paroles en politique. [...]
[...] >la République romaine est proclamée le 9 février 1849. Assemblée avec députés dont Garibaldi. Pouvoir du pape aboli. >apparenté de régime permet le lien national. >le 29 mars, à la tête de la République romaine, Saffi et Mazzini. >calcul machiavélique de Charles Albert. Car lui assure la participation des républicains patriotes et émotions du départ du pape permettrait d'éviter la contagion républicaine hors de l'Italie centrale. >rompt l'armistice d'août précédent. >reprise de la guerre austro-sarde le 12 mars 1849 >victoire de Radetzsky le 21 mars à Mortara. [...]
[...] On change de souverain, Ferdinand Ier accepte d'abdiquer le 2 décembre 1848 pour son neveu François-Joseph, âgé de 18, son règne dure jusqu'en 1916 (son enterrement va avec la fin de l'empire) >Lubjana véritable carrefour entre population slaves et germaniques (en arrière plan du portrait du nouvel empereur) Hongrie : >occupation de Pest le 5 janvier 1849 (Buda était sur l'autre rive) >l'assemblée nationale et le gouvernement hongrois se replient à Debrecen >le 24 avril, les Hongrois reprennent Pest, puis Buda le 21 mai >Schwarzenberg fait appel à la Russie qui envie hommes >le 13 août, les Hongrois capitulent à Vilagos en Transylvaniie. Kossuth s'exile à Constantinople. Petöfi est tué à la bataille de . Treize généraux sont fusillés, les treize martyrs d'Arad 2. en Italie : >révolutions de l'automne 1848 en Toscane et dans les Etats du pape, plus populaires. [...]
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