Qu'est-ce qu'une révolution ? La révolution implique un retournement radical d'une situation donnée. La Révolution française de 1789 fait office de référence en la matière : mécontentement du peuple et des députés du Tiers-Etat, abolition de l'ordre ancien, Déclaration des droits de l'homme, décapitation du roi, proclamation de la République, etc. La révolution implique deux forces majeures afin qu'elle puisse se réaliser : la coalition du peuple et d'une élite politique majoritaire ou dominante.
Mais qu'est-ce qu'une révolution manquée ? C'est un mouvement radical du peuple et d'une élite revendicatrice qui n'aboutit pas à un changement significatif et voulu. En quoi juge-t-on qu'une révolution est manquée ou non ? Il faut prendre en compte le changement de régime, de l'élite dirigeante, des textes, mais aussi la satisfaction des différents acteurs. Qui sont-ils ? Qui déclenche la Révolution ? Qui la porte ? Qui met en place le nouveau régime ? Sont-ils tous satisfaits ?
D'un point de vue strictement structurel, le régime est le même aussi bien avant qu'après : une monarchie constitutionnelle. Un roi est toujours en place, sans aucune atteinte à la couronne. Pour autant, les deux monarchies ne sont pas tout à fait semblables et de nouvelles valeurs sont apparues. Ainsi, la révolution de 1830 aboutit-elle à un changement significatif, radical et voulu ?
[...] Le régime évolue dans ce sens, le but initial des journalistes et des députés libéraux était de réaliser un 1688 français où la Glorieuse révolution d'Angleterre a permis de définir clairement les pouvoirs respectifs de l'exécutif et du législatif et d'ouvrir la voie à la monarchie parlementaire. Les lois organiques adoptées en 1831 permettront d'évoluer vers un vrai système parlementaire. Conclusion. Déclenchée sous l'influence de la presse qui se voyait menacée par les ordonnances de Charles la révolution de 1830 prit de l'ampleur durant les Trois Glorieuses en réveillant les sentiments nationaux et révolutionnaires de 1789 et de l'Empire. Les aspirations républicaines, plus proches de celles du peuple que celles des libéraux (députés ou journalistes) n'aboutirent pas. [...]
[...] Le nom du duc tant de fois répété est en effet étroitement associé à tous les symboles chers à l'affectivité populaire : le drapeau tricolore, le soldat de la Révolution, le peuple souverain. Ainsi, pour les libéraux, le duc d'Orléans est le candidat idéal. Partisan de la Constituante, il a combattu dans les armées révolutionnaires avant d'émigrer en 1793. Ainsi, sa dévotion à la cause de la Révolution peut être nuancée. Sous la Restauration, il a su garder une certaine indépendance en recevant des dirigeants de tous bords. [...]
[...] Cette révolution peut être considérée comme manquée dans le sens ou les intérêts de l'élite ne sont pas en parfaite adéquation avec les revendications populaires, même si le peuple accepte le duc d'Orléans par défaut. Les intérêts de la bourgeoisie l'ont emporté, à la fois sur celles l'aristocratie, mais aussi sur celles du peuple. La révolution de 1830 ne fait qu'annoncer les soulèvements futurs de 1848 où la République et le suffrage universel ont été proclamés. Bibliographie . La Révolution de juillet : 29 juillet 1830 par Jean-Louis Bory. [...]
[...] 1830, une révolution manquée ? Qu'est-ce qu'une révolution ? La révolution implique un retournement radical d'une situation donnée. La Révolution française de 1789 fait office de référence en la matière : mécontentement du peuple et des députés du Tiers-Etat, abolition de l'ordre ancien, Déclaration des Droits de l'Homme, décapitation du roi, proclamation de la République, etc. La révolution implique deux forces majeures afin qu'elle puisse se réaliser : la coalition du peuple et d'une élite politique majoritaire ou dominante. Mais qu'est-ce qu'une révolution manquée ? [...]
[...] Sur ce point, la révolution est un échec, un roi cousin de Charles X est en place, malgré la grande différence entre les deux hommes. Les députés oublient cette revendication malgré qu'ils soient en contact avec le peuple (Mémoires de Guizot). B. Le pouvoir de La Fayette La Fayette, dont la popularité est immense, est l'homme fort de l'Hôtel de Ville. D'après Odilon Barrot il est l'expression vivante de ce que la révolution de 1789 avait eu de grand et légitime Les républicains le supplient d'établir un gouvernement provisoire. Or, c'est une commission municipale qui s'installe. [...]
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