Bossuet :
(1627-1704). Evêque français, précepteur du Grand Dauphin de 1670 à 1681, il écrivit pour son élève divers traités, parmi lesquels le Discours sur l'histoire universelle (1679) et la Politique tirée de l'Ecriture sainte, où il se faisait le théoricien de l'absolutisme, tempéré par les exigences de la morale chrétienne. Très gallican, il rédigea la déclaration des Quatre Articles, proclamant les libertés de l'Eglise gallicane. Les dernières années de sa vie furent marquées par sa lutte contre Fénelon et le quiétisme (...)
[...] Il renoua contre les Habsbourg l'alliance avec les princes protestants d'Allemagne. Mais il fut assassiné par un fanatique catholique (Ravaillac) en 1610. Louis XIII (le Juste) : 1601-1643. Roi de France de 1610 à 1643. Fils aîné d'Henri IV et de Marie de Médicis. Déclaré majeur en 1614, il éprouva une irritation grandissante d'être écarté du pouvoir par sa mère. En 1617 il se débarrasse de Concini (favori de MdM) pour placer son propre favori : Luynes. En 1624 commence une collaboration entre Louis XIII et Richelieu, qui renforça l'absolutisme à l'intérieur en affaiblissant les protestants et la noblesse, mais aussi à l‘extérieur par les succès de la Guerre de Trente Ans. [...]
[...] Personnages importants dans la France du XVII° siècle : Bossuet : (1627-1704). Evêque français, précepteur du Grand Dauphin de 1670 à 1681, il écrivit pour son élève divers traités, parmi lesquels le Discours sur l'histoire universelle (1679) et la Politique tirée de l'Ecriture sainte où il se faisait le théoricien de l'absolutisme, tempéré par les exigences de la morale chrétienne. Très gallican, il rédigea la déclaration des Quatre Articles, proclamant les libertés de l'Eglise gallicane. Les dernières années de sa vie furent marquées par sa lutte contre Fénelon et le quiétisme. [...]
[...] Mais la ligue catholique soutenue par l'Espagne refusait de le reconnaître même après l'assassinat d'Henri III en 1589. Henri IV finit par abjurer et se fit sacrer à Chartres en 1594. En 1598 les derniers ligueurs se soumettent et il put accorder aux protestants l'Edit de Nantes. La paix retrouvée, il rétablit fermement le pouvoir royal en face des Grands et des parlements. Pour assurer sa fidélité il accorda aux officiers l'édit de la Paulette en 1604 (hérédité des charges contre une redevance). Il fit de Sully son surintendant des finances. [...]
[...] On a ainsi un abaissement de la noblesse dès le XVI° siècle. L'ordonnance de Blois (1579) confirme que l'acquisition de fief ne donnait pas droit automatiquement à la noblesse (car il y avait alors beaucoup de faux nobles, qui "vivaient noblement"). Au XVII° on commença à distinguer la noblesse d'épée et la noblesse de robe que conférait la possession de certaines charges civiles. En 1649 un édit donna la noblesse héréditaire aux membres du parlement de Paris. La noblesse jouissait d'un grand nombre de privilèges, dans la juridiction, certains emplois lui étaient réservés . [...]
[...] Il s'agissait notamment du Conseil du roi, de la Chambre des comptes, de la Cour des aides, de la Cour des monnaies et des parlements. Déclaration Les déclarations sont des textes qui précisent, interprètent ou éclairent une ordonnance ou un édit. Décret Un décret (du latin decretum, décision est une norme émanant du pouvoir réglementaire qui est pris en application des lois ou de manière autonome. Il est supérieur aux arrêtés. Sous l'Ancien Régime le décret fait partie du vocabulaire de la procédure criminelle. [...]
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