En 1788, la France était gouvernée par un roi, Louis XVI, qui appartenait à la famille des Bourbons. Il régna de 1774 à 1793 à la tête d'une monarchie absolue de droit divin. Cela signifie qu'il était le seul à gouverner, donc à prendre des décisions. « De droit divin » signifie que le roi tenait son pouvoir de Dieu, nul ne pouvait s'opposer à lui, ni le contester, ni lui faire du mal impunément. Cela aurait alors été un crime de « lèse-majesté ». Ravaillac en fit par exemple les frais sous Henri IV : en s'attaquant à lui, il est mort. Le roi détient donc les trois pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire, et c'est la détention de ces trois pouvoirs par la même personne qui est à la base de la révolution car le roi roi décidait les lois, les faisait appliquer et rendait la justice (...)
[...] A cet instant, l'autorité du roi semble remise en question. De plus, le 4 août, on assiste à l'abolition des privilèges, au mécontentement de la Noblesse toute entière. Le 26 août est une date importante, c'est la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, rédigée par l'Assemblée Nationale, désormais constituante : les Hommes sont à présent tous égaux, et le roi se retrouve sur le même pied d'égalité que ses sujets. Pour faire passer cette période de troubles, le roi tente de calmer les passions, un an plus tard lors de la fête de la fédération le 14 juillet 1790, en jurant fidélité à l'assemblée présente, et donc à la France. [...]
[...] Cela aurait alors été un crime de l'aise majesté Ravaillac en fit par exemple les frais sous Henri IV : en s'attaquant à lui, il est mort. Le roi détient donc les trois pouvoirs : législatif, exécutif et judiciaire, et c'est la détention de ces trois pouvoirs par la même personne qui est à la base de la révolution car le roi roi décidait les lois, les faisait appliquer et rendait la justice. Le terme révolution quand à lui désigne un changement brutal, voire violent, de l'organisation socio-politique d'un pays. La réponse au sujet sera donc organisée en trois parties. [...]
[...] Conclusion On peut donc affirmer qu'en l'espace de quatre ans, le roi et la monarchie ont subi les conséquences de la possession de tous les pouvoirs d'une part, et d'autre part des tensions qui régnaient à cause des inégalités sociales. En quatre années, la France a remis en question plus de mille ans d'Histoire politique grâce aux penseurs des Lumières qui ont osé dire tout haut ce que le peuple pensait tout bas. Cette révolution qui ne fait que commencer, signe l'arrêt du roi et de la monarchie en France. [...]
[...] Devant la menace grandissante et les mécontentements, Louis XVI réunit les Etats Généraux dans son château de Versailles le 5 mai 1789. Les représentants des trois ordres sont présents : Le Clergé avec 280 représentants, la Noblesse avec 270 représentants, et le Tiers Etats présent avec plus de 700 représentants. Le Clergé et la Noblesse préférant le vote par ordre (deux contre un) au vote par tête, situation dans laquelle le Tiers Etat l'emporterait. Mais cette réunion n'aboutit à rien. [...]
[...] Cette erreur va entraîner la chute de Louis XVI car le roi est discrédité aux yeux de la Nation toute entière. III/ La chute de la monarchie Le roi est à présent emprisonné aux Tuileries. Cela va, par ailleurs, entraîner la menace des pays monarchiques voisins en 1792 avec entre autre le manifeste du duc de Brunswick qui menace alors Paris de destruction est une année décisive car c'est la chute du roi et de la monarchie. Le changement va avoir lieu en quelques mois seulement. [...]
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