Hésiode (VIIIème – VIIème siècle avant J.C.) pense que l'Europe fait partie d'un système simple. On note une tripartition du monde connu avec l'Europe, l'Asie et l'Afrique. C'est un système dans lequel la Grèce n'appartient à aucun et reste le centre du monde. Ces trois parties sont délimitées par la mer Méditerranée, la mer Noire et le fleuve Don (Tanaïs à l'époque) qui délimite dernièrement l'Europe et l'Asie. La limite archaïque correspond à peu de chose de près à la limite actuelle avec Oural mais la délimitation n'est pas évidente. L'Europe est donc une des trois parties autour des grecques. On parle de cosmographie pour décrire un monde ordonné comme un système. On nomme les continents au-delà des cités grecques pour donner une vision finie du monde qui serait délimité par un vaste océan. A cette époque, l'Europe est une partie du monde.
Aux temps médiévaux, la tripartition du monde antique est reprise mais vient s'ajouter une dimension religieuse. Chaque partie du monde va être une partie donnée à chaque fils de Néo, après le déluge. L'héritage antique est donc intégré au discours biblique car la religion structure la vie au Moyen Age. Asie correspond au sage, l'Europe à celui qui commande, le guerrier puis, l'Afrique est frappé d'infamie car il se serait moqué de son père qu'il aurait vu en état d'ébriété. La carte est orientée (tourné vers l'orient) donc en direction de l'Est. L'Europe est un élément de compréhension donné par la Bible.
[...] En 1992, L'acte unique européen (ou traité de Maastricht) est signé. Il met en place une politique étrangère et une sécurité commune (PECS), une justice commune avec la création du tribunal international de La Haye, l'union économique et monétaire avec l'Euro ainsi que la libre circulation des biens et des personnes dans l'espace Schengen. De même, on note une évolution sémantique puisqu'aujourd'hui, nous parlons d'Union Européenne (UE). La construction européenne est donc un projet politique, économique et social, c'est une union volontaire avec des exceptions (Norvège pour le pétrole, Islande pour la pêche et Suisse pour les finances) pour des questions d'ordre électoral suite aux valeurs différentes. [...]
[...] III) L'Europe, un projet politique et social L'Europe présente une histoire commune, deux mouvements s'affrontent : le culturalisme basé sur le passé et l'identité puis le progressisme basé sur l'avenir et le projet. Il s'agit aujourd'hui de penser l'Europe comme projet géopolitique et social. L'Europe a été longtemps pensée comme un projet avec l'idée de reconstituer l'unité continentale d'après le modèle de Charlemagne, plus centré sur la Gaulle et la Germanie. On trouve aussi le rêve napoléonien soit une tentation de l'empire. La Deuxième Guerre mondiale voit apparaître la tentative allemande. [...]
[...] Aux temps médiévaux, la tripartition du monde antique est reprise, mais vient s'ajouter une dimension religieuse. Chaque partie du monde va être une partie donnée à chaque fils de Néo, après le déluge. L'héritage antique est donc intégré au discours biblique, car la religion structure la vie au Moyen Age. Asie correspond au sage, l'Europe à celui qui commande, le guerrier puis, l'Afrique est frappé d'infamie, car il se serait moqué de son père qu'il aurait vu en état d'ébriété. [...]
[...] de St Pierre avec une union des princes. La démocratie avancée par J.J. Rousseau, V. Hugo, Kant avec l'idéal démocratique. Hugo prononcera son célèbre discours sur les Etats-Unis d'Europe. Une union politique et économique proposée par Gaston Riou puis Schumann, Adenauer Afin de stabiliser les peuples dans la paix par un lien politique et économique puisque l'on partage les mêmes ressources donc on ne se combat pas. Ces idéaux ont circulé de plus en plus au XVIIIe siècle, se diffusant dans toutes les classes sociales et non pas que chez les élites. [...]
[...] Cela permit le développement d'utopie avec une langue européenne, mais certaines n'ont pas d'origine indo- européenne comme les langues finno-ougriennes (finnois, hongrois notamment les peuples d'Europe centrale. On observe donc un patchwork des langues européennes. Il faut cependant apprendre à se comprendre malgré une origine commune. L'unité linguistique n'est donc pas un bon exemple. Se pose alors la question religieuse. La limite fondamentale entre catholicisme et orthodoxie traverse le continent européen. Le catholicisme et le protestantisme voient l'apparition d'états multiconfessionnels. [...]
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