Art, art moderne, voyage, peinture, peintre, Italie, XVIIe siècle, Villa Médicis, Venise
Le voyage des peintres en Italie se poursuit jusqu'à aujourd'hui (Villa Médicis à Rome qui reçoit des jeunes de la création artistique dans tous les domaines). Dans ces voyages, c'est un échange inégal, c'est l'Italie qui attire les Français, Flamands, Espagnols puis Anglais. Il y a quelques Italiens qui font le voyage inverse : sortent d'Italie pour aller travailler dans d'autres pays européens, mais ils sont moins nombreux.
Il se renforce au XVIIe siècle avec l'attraction romaine : Rome redevient la grande capitale de la réforme catholique, renouant avec la tradition de la Renaissance.
[...] Tous pourtant ne vont pas en Italie. Charles Mellin travaille à Saint Louis des Français, église française qui reçoit sa nation. Il travaille aussi à la Trinité des Monts et il est considéré par les Romains comme un grand peintre et ils achètent ses œuvres, contribuant à sa fortune. Il meurt à Rome en 1649. Claude Gellée travaille à Nancy et dans les couvents et monastères de la Lorraine. En 1627, il s'installe à Rome. C'est un grand peintre paysagiste, qui fabrique un paysage irréel avec une idéalisation de la réalité extraordinaire. [...]
[...] Le pays est accueillant aux Italiens au XVIIe siècle. Si l'on regarde les lettres de naturalités (il peut acheter des biens et ses successeurs pourront en hériter) sont accordées à des Italiens. C'est pourtant 2 fois moins qu'au XVIe siècle, on a sans doute moins d'Italiens et la grande époque de l'Italie est déjà passée (celle de Catherine et Marie de Médicis qui s'entourent d'une cour italienne). Au XVIIe, Jean-Baptiste Lully, florentin, est le grand maitre de la musique française, pourtant italien, avec des ballets notamment. [...]
[...] Une série de peintres vont dans ce sens-là. Valentin de Boulogne qui vient du Nord de la France. On retrouve les musiciens dans Réunion de musique. Il vit dans le quartier de la Place du peuple (porte d'entrée dans la ville) On a une grande liberté de ton, avec une peinture très libre. On a des peintures religieuses, mais elles n'ont pas grand-chose de religieux hormis le thème (portrait de Judith de Valentin de Boulogne). On a une clientèle privée qui a fait le succès de Caravage, qui a travaillé pour les couvents et monastères également. [...]
[...] Le voyage est dangereux, onéreux. Poussin échoue 2 fois à partir en Italie car n'avait pas assez d'argent et il revient à Paris. Il réussit en 1624 seulement. Le peintre lorrain Jacques Callot s'est sauvé vers ces 12 ans pour aller en Italie. Il réussit à rejoindre Rome, mais est reconnu à Rome par des commerçants de Nancy qui se dépêchent de le renvoyer à son père. Il fera lui aussi trois tentatives pour s'installer définitivement, et traversera les plaines germaniques avec une bande de bohémiens (gitans/roms). [...]
[...] Le peintre meurt en 1680 et elle est finalisée par son atelier. On a un jeune roi en cheveux, sur un cheval qui piaffe. La statue a déçu, on ne savait pas trop quoi en faire. On la place à l'Orangerie à Versailles, dans la réserve du parc de Versailles. Quelques années après, on demande à un sculpteur français, Girardon, de la transformer et la reprendre. On met un casque sur la tête du roi, on crée un socle à la statue où l'on imagine des flammes et on dit qu'il ne s'agit plus du roi mais de Martus Qurtius, romain qui se serait sacrifié dans les flammes pour sauver l'armée. [...]
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