Ancien régime, opinion publique, liberté de la presse, consultation nationale, vie politique
En 1789, la France a plongé dans la vie politique. La pratique de cette nouvelle vie reste cependant balbutiante et désordonnée, mais elle annonce la vie politique nouvelle Française.
Ex : Elections législatives et locales entre 1789 et 1791. En outre il y a un intérêt croissant pour la chose publique de la part d'une large partie de la population. Il y a aussi des débats publics qui sont répercutés par la presse révolutionnaire pluraliste jusqu'en 1792. La vie politique a également entraîné un militantisme politique et un premier apprentissage des partis.
En 1789 la France plonge brutalement dans la vie politique : « est-ce à dire qu'il n'y avait pas de vie politique avant 1789 ? ». Cela serait bien présomptueux de l'affirmer.
[...] ( Presse hostile à l'ancien régime. Contre cette presse hostile à l'ancien régime, l'ancien régime ne se défend pas. C'est la même chose pour les élections aux Etats généraux qui sont préparées par le milieu parlementaire en partie mais surtout par le Parti National (parti d'influence des Lumières). Le parti national, lui, se prépare aux élections. Il le fait sous la forme moderne avec la création de clubs politique et la diffusion de cahiers de doléances. Dans le cadre d'élections aux Etats généraux, on filtre les revendications qui aboutissent à une radicalisation des revendications / des doléances. [...]
[...] Le monarque absolu gouverne par conseils. Si le roi prend des conseils, il ne consulte plus la nation. L'éclipse des Etat généraux a eu des graves conséquences L'éclipse des Etats généraux. Pendant 3 siècles, du XIVe au XVIIe siècle, le roi avait réunit en fonction des besoins, c'est-à-dire selon une périodicité irrégulière, des délégués des trois ordres (clergé, noblesse, tiers-états= états généraux). La plupart du temps, il s'agissait de se mettre d'accord sur la lever de nouveaux impôts. Ces réunions étaient organisées en période trouble lorsque le roi était en faiblesse. [...]
[...] Les conséquences. En 1788, Louis XVI a convoqué les Etats généraux après une très longue interruption. Il les a convoqués pour 1792, puis vu l'urgence se résigne à 1789. Cette décision précipitée fut trop tardive. En effet, le long sommeil des Etats généraux (1615 1789) avait ouvert en France une espèce de vide politique. Il ne s'agit de commettre un anachronisme ridicule reprochant aux bourbons de n'avoir pas su établir un régime représentatif. Pendant cette très longue période il n'y avait plus de sécurité pour l'opinion dans son ensemble. [...]
[...] Mais dans le même temps il n'essaye pas de reconquérir les éléments de cette opposition. [...]
[...] Lorsque le roi veut consulter au-delà de ce cercle, il convoque une Assemblée de Notables, beaucoup plus restreinte que les Etats généraux et composée par le gouvernement. Cette assemblée n'avait pas le droit de former des doléances. C'est le cas en 1787 quand Calonne le ministre de Louis XVI veut faire accepter des réformes fiscales et administratives contre lesquelles s'opposent les Parlements et convoque une assemblée de notables. Pendant plusieurs mois cette assemblée ne joue pas le rôle que l'on attendait d'elle. Elle connaît néanmoins un embryon de vie parlementaire. Elle n'est pas si souple que cela. [...]
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