Usages quotidiens du corps, hygiène, époque moderne, tradition du bain, propreté, château de Versailles, château de Fontainebleau, Louis XIV, Louis XV, toilette sèche, lavandière, linge blanc, classification sociale, blanc de céruse, pot de chambre
Il existe une tradition des bains : à Fontainebleau il y a encore des salons de bains. Dans cet espace que le roi adore, il met des tableaux qu'il apprécie. Au début du 16e siècle, ces bains publics qui existent encore ont une réputation sulfureuse. Au nom de la morale, l'Eglise les montre du doigt et va tout faire pour les fermer et pour éviter la propagation de maladies ; on trouve également que ces bains sont impudiques et l'Église lie cette nudité affichée au péché originel.
[...] Les toilettes « les besoins naturels », à domicile on utilise le pot de chambre qui est différent selon le statut de la personne, c'est un simple seau en bois pour les pauvres et un seau en porcelaine ou une chaise percée pour les plus riches et ils sont vidés dehors dans la rue. En dehors de chez soi, à la campagne on s'isole derrière un buisson. En ville, les femmes ne sortent jamais sans leur pot de chambre. À Versailles, on n'utilise pas les pots de chambre partout. À Versailles un pot de chambre se nomme un bourdalou, Louis Bourdaloue qui est un prêtre fait des serments trop longs donc on a besoin d'un pot de chambre. Au fil du temps, on aménage des cabinets. Il existe des latrines publiques. [...]
[...] Le bain rend propre l'intérieur du corps. Dans les grandes maisons, il y a toujours une salle de bain, mais elle ne sert pas de la même manière qu'aujourd'hui. À Versailles, il y a beaucoup de salles de bain, et ce dès sa construction, et Louis 14 a fait construire un énorme cabinet des bains avec une énorme baignoire qui a couté une fortune, et il donnait des bains avec sa favorite. Les cabinets des bains servent à se soigner et sont luxueux, pas pour se laver. [...]
[...] On montre aussi au col et au poignet. Cette chemise montre le statut social de l'individu, plus elle est blanche, soit on assume qu'elle est neuve ou qu'elle est lavée régulièrement et tout le monde ne peut pas se le permettre donc cela montre son niveau de richesse. B. La propreté comme élément d'une classification sociale La connotation à l'apparence. Un changement de vocabulaire avec le mot propre qui change de statut sous Louis 14, « elle était moche, mais était propre ». [...]
[...] Usages quotidiens du corps : l'hygiène à l'époque moderne - Quelle est la réalité de la propreté à l'époque moderne ? Quelles sont les évolutions dans cette période ? Il existe une tradition des bains : à Fontainebleau il y a encore des salons de bains. Dans cet espace que le roi adore, il met des tableaux qu'il apprécie. Au début du 16e siècle, ces bains publics qui existent encore ont une réputation sulfureuse. Au nom de la morale, l'Église les montre du doigt et va tout faire pour les fermer et pour éviter la propagation de maladies ; on trouve également que ces bains sont impudiques et l'Église lie cette nudité affichée au péché originel. [...]
[...] Le changement de chemise est la propreté. Tout ce principe est durable et est installé dans les mœurs de l'époque. Le bain est vu comme inutile puisque la chemise lave le corps. On est persuadé que ce linge blanc retient la transpiration et les impuretés. On frotte une robe, on ne la lave pas comme tous les autres habits sauf les chemises. Les blanchisseuses ou les lavandières lavent et blanchissent les chemises blanches, imprègnent les tissu de lavande ou autre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture