L'Afrique est le continent le plus ancien et le plus mal connu. Il résiste à la pénétration européenne. Au XVIe siècle, le continent ne s'est toujours pas ouvert comme le Brésil aux Portugais. Pourtant, dès le XVe siècle, les européens ont prospecté la façade atlantique qui comporte une poussière de tribus ou d'Etats médiocres, c'est-à-dire des sociétés politiquement peu ou mal organisées. Les Etats plus importants comme le Congo sont dans l'intérieur des terres, plus densément peuplé. L'Europe trouve sur les côtes : l'ivoire, la cire, la gomme, les épices, le bois d'ébène, les plumes d'autruche et surtout la poudre d'or et les esclaves.
[...] Les cafés C'est le café dont l'usage va le mieux se confondre avec des pratiques collectives au point que le même mot signifie à la fois la boisson et le lieu où on l'a consomme. Les maîtres limonadiers vont créer les cafés. Un des plus anciens est celui de l'italien Procope. L'apparition des cafés est un phénomène européen de la fin du XVIIe, beaucoup plus précoce en Italie, notamment à Venise mais aussi en France à Marseille, en Angleterre à Oxford et Londres qui sont très liées à l'Orient. La pratique touche la classe moyenne aisée. Au tout début du XVIIIe, il y a environ 300 cafés à Paris. [...]
[...] I-Les caractéristique de la traite atlantique L'Afrique a pratiqué le commerce des Hommes bien avant l'arrivée des européens vers l'Islam, vers la Méditerranée, vers l'Océan indien. L'esclavage recouvre des principes multiples : esclaves de cours, esclaves domestiques, les courriers, etc. Les recrutements sont à la fois internes et externes. L'ampleur du phénomène explose à un moment particulier : au XVIIIe. Le primat de la traite atlantique Il existe plusieurs types de traite. La traite saharienne vers la méditerranée, liée à l'Islam, étalée dans le temps (essentiellement Xe- XVe). La traite drainée par l'Océan indien (XIXe). [...]
[...] En 1537, le pape Paul III édite un bref : les indiens sont des hommes véritables et non des animaux sauvages Les premières théories de l'infériorité du noir font leur apparition . Pour certains historiens, comme Emmanuel Wallerstein, l'économie monde induit que l'enrichissement de l'Europe s'est fait grâce à l'exploitation systématique des ressources de la périphérie (théorie de l'échange inégal ou de la dépendance). La traite a été un instrument au service de la croissance occidentale et la cause des malheurs de l'Afrique. D'autres historiens mettent en cause cette vision et insiste sur la situation africaine elle-même. [...]
[...] On peut le comprendre par la consommation. IV La consommation moteur de l'expansion C'est l'augmentation et la transformation de la consommation européenne qui commande cet essor de la production coloniale. Le XVIIIe marque l'entrée dans l'ère du sucre qui est basée sur l'exploitation des îles atlantiques puis sur la colonisation de l'archipel Caraïbes avec le passage inédit du rare au commun. Théâtre de l'univers Ortélius exprime ce passage d'un bien de luxe considéré comme médicament à une gloutonnerie de première nécessité Généralisations et augmentation des consommations Luxe réservé à quelques-uns, les boissons exotiques et le sucre vont peu à peu gagner les habitudes alimentaires des classes moyennes, voire populaires. [...]
[...] - La croissance de la production sucrière antillaise : Les Antilles françaises produisent, en 1674, environ 5400 tonnes de sucre. En 1683, plus de 9000 tonnes sont produites. Le Brésil, en 1673, en produit tonnes. Les Antilles anglaises, françaises, et le Brésil produisent environ tonnes de sucre. Au XVIIIe siècle, les centres de production glissent de l'Est vers l'Ouest, des petites aux grandes Antilles. Il y a prépondérance de la production sucrière française avec l'émergence et l'essor de Saint- Domingue. [...]
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