Révolution, Classes, Privilégiés, Société, Ancien, Régime, Louis XVI
Comment en est-on arrivé à la Révolution ? pourquoi et quelles sont les crises de l'époque ? c'est la fin d'une société, c'est l'avènement d'une nouvelle. Pour comprendre tous les épisodes de la Révolution Française, il faut en comprendre les causes et les fondements. c'est parce que la société était devenue archaïque et qu'elle n'a pas voulu se réformer pour mieux se perpétuer, que l'on assiste en 1789 à une transformation, une faillite de l'Ancien Régime qui n'a pas su se rénover pour mieux se préserver.
En réalité la situation économique, sociale, est loin d'être misérabiliste. On sait qu'il existe en 1789 une certaine prospérité économique, le commerce colonial est fructueux, puissant. La nation française est la plus peuplée d'Europe, indice de prospérité économique. Sur le plan intellectuel, la France est un des berceaux des lumières, son rayonnement en Europe est exceptionnel. De la fin XVII au début du XXem, le français est la langue des élites en Europe et dans le Monde. C'est la langue de la culture, de la diplomatie. On a une France assez dynamique à bien des égards. Il ne faut pas avoir une vision dramatisante du pays à la veille de 89. D'une certaine manière on peut admettre qu'il existe une situation assez contradictoire : un rayonnement culturel, une prospérité économique, mais de l'autre une situation de crise complexe avec de multiples facettes : polymorphes. Que l'on doit mettre en exergue pour comprendre le séisme de 89. Car 89 c'est la fin de ce que l'on va appeler la fin de l'Ancien Régime. Notion d'Ancien Régime qui est née en 1790, né au XVIIème siècle, on détruit cette notion en un été.
[...] capable de se transformer en se respectant elle-même ? quand il y a des volontés réformistes blocage parlementaires ? Dialogue peut se nouer mais il peut y avoir des blocages. CONCLUSION On peut admettre que la révolution n'était pas inévitable et qu' en outre le processus ne se réduit pas au seul facteur d'une crise financière. C'est donc la conjonction d'explication pluricausale c'est à dire en fait une crise d'Ancien Régime, mais crise qui est en réalité sans précédent, qui abouti à l'année 1789. [...]
[...] Le roi Louis XVI estime que Calonne a échoué, donc il renvoie Calonne en Avril 87. On peut dire qu'il y a un premier échec de ce qu'on pourrait appeler un réformisme consultatif. Il y a une forme de blocage par rapport à des propositions royales L'expérience de Loménie de Brienne Il devient contrôleur des finances en avril 87. C'est un archevêque de cens, autour de Paris. Au sommet de l'échelle ecclésiaste, c'est un prélat. Il est considéré comme très attaché aux privilèges. Mais jugé aussi libéral. [...]
[...] Cette crise sociale est aussi à replacer. B. Une crise économique, un facteur révolutionnaire ? 1. Un débat historiographique Jean Jaurès publie une histoire socialiste de la révolution publiée entre 1901 et 1904, la cause de la révolution réside dans la puissance économique de la bourgeoisie qui a tiré profit de la prospérité depuis le début du XVIIIème siècle. Cette bourgeoisie estime que la révolution est une nécessité historique pour consolider par la loi sa puissance nouvelle. ( Pour Jaurès, l'année 89, est une révolution de la prospérité bourgeoise. [...]
[...] Alors qu'en ville beaucoup de demandes de la sorte, on souhaite la suppression des péages, des octrois car frein au commerce. Mais si on détaille les cahiers à l'intérieur des campagnes : écarts entre gd propriétaires bourgeois et paysans. Le tiers manque singulièrement de cohérence et revendication de la bourgeoisie rurale très différent des couches populaires rurales. Il faut retenir de ces cahiers : une consultation majeure. Pour la première foi se sont exprimés des idées réformistes ; conseillers du roi ont conscience qu'il faut des modifications : compréhension des mécanismes, des rouages. [...]
[...] On a eu des pluies excessives en 1787. En 1788 : de la grêle. Puis on a eu un hiver très rigoureux. Si bien que la succession de ces mauvaises récoltes, entraîne une flambée de ces prix agricoles,. Jamais le prix n'avait été aussi élevé à la veille du 14 juillet. On a une population dans certaines campagnes qui sont dans une situation extrêmement difficile du point de vue économique. On est au bord d'une explosion sociale. Mais cela ne veut pas dire que ces gens sont prêt à faire une révolution. [...]
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