Système européen, Europe, géopolitique mondiale, 19ème siècle, géopolitique, monde
L'Europe était un petit continent fragmenté en une multitude d'entités politiques mais simplification au 19ème siècle : en 1815, cinquantaine d'Etats en Europe ; en 1914, 22 Etats (grâce à l'unification de l'Allemagne et de l'Italie).
Mais il y a eu quelques créations d'Etats : en 1831, la Belgique et la Grèce ; en 1878, Roumanie, Serbie et Bulgarie, en 1912, Monténégro et Albanie ; en 1905, séparation de la Norvège et de la Suède.
Ces entités politiques sont de diverses natures :
- Des micro-Etats : Luxembourg, Monaco etc.
- Des Empires : Empire Austro-hongrois, russe, allemand, Ottoman
- Des Etats-nations : Royaume uni, France, Italie, Espagne, Portugal.
[...] À partir de ces guerres balkaniques, les Balkans deviennent un enjeu majeur de la diplomatie européenne. À partir de 1912-13, France considère que les Russes ont des intérêts majeurs dans les Balkans et inclut cela dans ses obligations militaires envers les Russes. La course aux armements participe à la compétition : en 1912, les Allemands renforcent leur effort militaire, en France, en 1913, passage aux trois ans de service militaire. Malgré la montée des tensions, en 1913, le problème balkanique n'a pas dégénéré en guerre. [...]
[...] - Russie : début de modernisation fin 19e siècle (resté longtemps à l'écart de l'industrialisation avec le servage qui n'a été aboli que dans les années 1860), sa croissance est très forte (Russie emprunte à l'étranger, fait du protectionnisme éducatif, et fait appel aux industriels et techniciens étrangers), et est donc un État moteur. Mais sa modernisation est partielle et dépendante des étrangers. Une partie évolue, mais la majorité reste à l'écart + refus d'évolution politique. En millions de Russes. [...]
[...] Mondialisation : au début du 20e siècle, la compétition mondiale augmente les tensions. Mais les facteurs économiques n'auraient pas eu une grande importance (contrairement à ce que Lénine disait), les secteurs économiques étaient plutôt modérés, voire hostiles à la guerre. Il n'y avait donc pas de caractère inéluctable, d'où l'importance de l'évènement déclencheur. Les règles diplomatiques qui avaient jusqu'alors fonctionné n'ont pas réussi à empêcher la guerre, le concert européen ne fonctionne pas, et il y a eu une mauvaise appréciation de la situation, car les différents pays n'ont pas compris que les modifications géopolitiques aboutiraient à cette guerre. [...]
[...] Même s'il remet en cause les traditions, il maintient la tradition du multilatéralisme européen avec des conférences à Berlin : la première a lieu en 1878 (question autrichienne), et la deuxième en 1885 (pour le partage de l'Afrique). Ce système est fragile, car il repose sur un seul homme, ce qui pose la question de la pérennité du système après sa disparition. Il repose également sur le fait que les autres grandes puissances n'aient pas de revendications et acceptent la domination allemande. [...]
[...] Ces peuples ne veulent pas l'indépendance, mais l'autonomie (rester dans l'Empire, mais avoir des institutions politiques locales et qu'on reconnaisse leur culture en parlant, enseignant et en utilisant dans leur administration leur langue) : ils veulent la reconnaissance de leur identité. Mais cela pose un problème de fonctionnement politique interne. En 1867, l'Empire d'Autriche est coupé en deux, c'est la naissance de l'Autriche-Hongrie (ce qui satisfait seulement les Hongrois), mais les Hongrois répriment les minorités, et il y a donc de nouveaux mouvements de revendications des Yougoslaves. Ces problèmes des nations agitent l'Europe : principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (principe défendu par la Révolution française). [...]
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