Suisse, droit Suisse, XVIIIe siècle, 1712, droit, France, paix d'Aarau, société helvétique, Baden, politique d'alliance, révolution française
En 1712, en Suisse, il y a eu la paix d'Aarau. Il y a eu une guerre religieuse entre les catholiques et les protestants. Le 18ème siècle n'était pas de tout repos.
La Suisse au 18ème siècle vit mal. Ces états confédérés, cantons et alliés, vivent dans une sorte de crise politique importante. A partir de 1712, le conflit religieux a pris fin avec la paix d'Aarau. Il y a dans cette Suisse trois types de conflits. Ils vont illustrer les crises politiques qui se déroulent dans ces cantons et dans ces états alliés
[...] Dans l'ancien régime avec le défensionnal de Baden, tous les cantons avaient une partie de commandement. Cette structure de commandement peut exister, centralisée dans une confédération d'État. À un moment donné, les tâches de l'exécutif militaires ne sont pas mises à mal, contredites par les autorités cantonales. On entend insuffler dans tous les cantons une certaine uniformisation qui permette à ce corps helvétique d'assurer une certaine sécurité. La seule réalisation incontestable de cette élite intellectuelle, c'est d'avoir réussi à rassembler régulièrement l'élite intellectuelle du pays, en une sorte de forum national duquel émanait un véritable sentiment d'appartenir à une seule entité qu'est la Suisse. [...]
[...] Ces luttes se situent entre les familles qui vivent dans l'orbite du pouvoir. Dans les cantons de Suisse centrale, mais également à Lucerne, ce sont des conflits entre partis, entre familles, entre clans, on peut les considérer comme des conflits tribaux. Le but va être d'éliminer les clans qui sont au pouvoir pour s'y mettre. Ce sont des luttes pour le contrôle du pouvoir. Ces guerres et conflits implacables, au cours desquels de la cupidité, la justice font bon ménage. [...]
[...] Un membre de Schaffhouse, dans ces réunions, souhaite la création d'un Etat qui puisse réunir en son sein tous les confédérés, il souhaite que tous les habitants n'aient plus qu'un seul statut, égal, avec les mêmes droits et les mêmes obligations pour tous. Si l'ensemble des membres ne partage pas ce point de vue, ces membres sont néanmoins conscients de la nécessité de donner une certaine cohérence à la Suisse. Cela implique un état de liberté qui puisse s'appliquer à tous les individus qui y vivent. Cela s'associe à l'égalité reconnue à tous les habitants. Tout cela est indispensable à la formation d'un bon gouvernement. [...]
[...] La révolution a un retentissement en Suisse auprès de ceux qui n'ont pas la liberté de commerce, la liberté d'industrie, la liberté politique. Dans une partie de la Suisse, on souhaite une amélioration des conditions d'existences. Mais on souhaite les obtenir tout en restant à l'intérieur de la confédération. Les vaudois et les Tessinois ne veulent pas faire sécession. Ils ne veulent pas avoir l'égalité et devenir une république indépendante, il y a une volonté tout simplement d'amélioration des conditions d'existence. [...]
[...] Il y a les ennemis de la France ; ce sont les puissances alliées (essentiellement l'Autriche et la Prusse). Ils enjoignent les confédérés de venir de leur côté, de s'allier aux puissances antirévolutionnaires pour mettre à mal le mal absolu Les alliés vont courtiser les Suisses pour qu'ils se mettent de leur côté. La diète maintient la neutralité du corps helvétique. Cela s'explique par la profonde division qui règne parmi les confédérés, qui eux sont avant tout soucieux de leurs propres intérêts. [...]
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