noblesse, société tripartite, clergé, hiérarchie, Europe, société d'ordre, Religion, ordres religieux, italie, Espagne, France, Moyen-âge, Angleterre
Les sociétés sont inégalitaires. En Europe au 16e siècle, les sociétés sont des sociétés d'ordre. Elles restent marquées par un idéal médiéval, de répartition entre ceux qui prient pour le salut des autres (oratores), ceux qui combattent (bellatores) et ceux qui travaillent (laboratores).
La société est alors conçue comme un corps humain dont chaque groupe social est un membre. Il y a une conception religieuse selon laquelle chacun doit occuper dans le monde la place que Dieu lui a réservée.
[...] Une noblesse de service se développe, avec des charges (offices) anoblissantes si l'on respecte un certain nombre d'étapes. En 1600, l'anoblissement par charges est reconnu par la Monarchie (« noblesse de robe »). La noblesse représente personnes au milieu du XVIe siècle. [...]
[...] A l'origine, la noblesse est associée à un idéal chevaleresque. La définition juridique de la noblesse est donnée dans le traité de droit et dans des œuvres historiques. On trouve aussi des documents qui définissent des normes sociales (comportement) attachés à la noblesse : Manuels de savoir-vivre Romans de chevalerie (visent un public plus large que la seule noblesse) C'est une essence biologique qui placerait le noble au-dessus des masses populaires car il détiendrait des vertus particulières. Les romans de chevalerie sont très à la mode au Moyen-Âge mais cet engouement se poursuit aussi à la fin du XVIe siècle. [...]
[...] Des sociétés hiérarchisées et inégalitaires en Europe au XVIe siècle (Exemple : Danse macabre, fresque de Bourgogne : Document rappelant la futilité de la vie. Eglise de la Ferté-Loupière) Les sociétés sont inégalitaires. Eu Europe au 16[e] siècle, les sociétés sont des sociétés d'ordre. Elles restent marquées par un idéal médiéval, de répartition entre ceux qui prient pour le salut des autres (oratores), ceux qui combattent (bellatores) et ceux qui travaillent (laboratores). Une société tripartite états) Clergé Noblesse Privilèges économiques, juridiques, sociaux. [...]
[...] Ils sont plus riches, influents et respectés. Les Grands sont au-dessus. Ce sont une vingtaine de familles, que le Roi appelle ses « cousins », et qui ont libre accès aux appartements royaux. Ils se situent après les enfants du Roi et de la Reine. Ce sont également les plus riches. Ils échappent à la torture, aux peines infâmantes, et bénéficient du privilège de décapiter et ne peuvent subir les galères ou la pendaison. Ils peuvent s'habiller de manière luxueuse, à l'inverse des roturiers qui sont freinés par les lois somptuaires. [...]
[...] Fortes différences et hiérarchisation au sein de la noblesse locale. L'aristocratie est le groupe le plus puissant et le plus riche au sein de la noblesse (ils possèdent une clientèle, des nobles moyens voire des roturiers qui les servent). Les grands nobles sont l'intermédiaire entre le Gouvernement et ceux qui aspirent à s'élever dans la société (au moyen des charges publiques). On retrouve aussi la petite noblesse, désargentée. Niveau d'aisance guère meilleur que celui des paysans aisés. En Angleterre, en 1540, les gentlemen seraient sur un total de 6 à nobles. [...]
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