La société d'Ancien Régime : le cas Français

Thèmes abordés

Ancien Régime, société française, Tiers-Etats, roi, classe sociale, Révolution française, clergé, noblesse, anoblissement, catholicisme, Louis XIV, édit de Nantes, église, droit régalien

Résumé du document

La société Française d'Ancien Régime est une société inégalitaire. L'inégalité de la société d'Ancien Régime est avant tout juridique. Cette inégalité juridique concerne les sujets du Roi. Sous l'Ancien Régime, les Hommes naissent peut-être libres, mais ce qui est sûr c'est qu'ils ne naissent pas égaux : le droit de la monarchie reconnait l'existence de groupes sociaux séparés, chacun d'entre eux possédant des privilèges (prérogatives légales, qui n'appartiennent qu'aux membres du groupe privilégié et à ses descendants). Un individu n'existe pas en tant qu'individu isolé, il n'existe socialement que parce qu'il fait partie d'un groupe. Pendant longtemps, personne n'a contesté cette vision qu'on appelle la vision organiciste de la société, cette vision constituait une évidence pour tous.

Extraits

[...] Quelles étaient ces récompenses ? Cette récompense était souvent l'exemption fiscale et le droit de percevoir des taxes à l'entrée et à la sortie des marchandises. Le roi, par lettres patentes, déclare que la ville en question, par exemple, ne payerait plus la taille en vertu de ses mérité à l'égard du Roi. Ça veut dire quoi ? Tous ses habitants seront exemptés de la taille comme le sont le clergé comme groupe social et la noblesse comme groupe social. [...]

[...] L'opposition est donc entre un espace fortifié, la ville et le plat pays du village, la campagne tout autour. La véritable différence est le fait que la ville est donc un espace cloc et qui possède une administration municipale particulière ; dans la ville se concentrent les institutions municipales, les institutions de la monarchie, les institutions du haut clergé et les institutions de l'enseignement (les écoles, les collèges tenus par les religieux). Dans certaines villes il y avait également des universités. [...]

[...] Que se passe-t-il si un noble travaille ? Si un noble, par sa situation économique difficile, est obligé de travailler, il tombe dans l'état de travailleur et donc il sort de la noblesse : s'il travaille, rien ne justifie ses privilèges d'où le refus, par la noblesse d'ancien régime, des travaux manuels surtout s'il comporte la dépendance d'un employeur un noble ne peut pas travaillait pour le compte d'autrui parce que la noblesse était synonyme d'indépendance, d'autonomie. On appelle cela la dérogeance acte ou activité qui faisait perdre à quelqu'un sa qualité de noble). [...]

[...] L'inégalité de la société d'Ancien Régime est avant tout juridique. Cette inégalité juridique concerne les sujets du Roi. Sous l'Ancien Régime, les Hommes naissent peut-être libre mais ce qui est sûre c'est qu'ils ne naissent pas égaux : le droit de la monarchie reconnait l'existence de groupes sociaux séparés, chacun d'entre eux possédant des privilèges prérogatives légales, qui n'appartiennent qu'aux membres du groupe privilégié et à ses descendants). Un individu n'existe pas en tant qu'individu isolé, il n'existe socialement que parce qu'il fait partie d'un groupe. [...]

[...] Si la majeure partie des gens dans le village travaille la terre, d'autres font une activité artisanale indispensable pour le bon déroulement du travail agricole : la fabrication des outillages nécessaires. Dans le village, vivent également, une toute petite minorité de notables et vivait aussi souvent le seigneur du village. Quelles sont les conditions sociales de cet ensemble de paysans ? Les paysans constituent à leur tour un groupe social très diversifié, sauf quelques régions. La plupart des paysans Français sont propriétaires. Propriétaires reste quand même un grand mot car la grande majorité des paysans propriétaires, n'ont quelques parcelles insuffisantes pour les faire vivre. [...]