Notion de dignité du services, Ancien Régime, société tripartite, Oratores, Bellatores, Labolatores, clergé, noblesse, Tiers-Etat, soumis à la clôture, système bénéficial, droit d'énésse, clivage nobiliaire
Alors qu'aujourd'hui la hiérarchie sociale s'effectue plutôt grâce à l'argent et le groupe socioprofessionnel, au Moyen-Age et avant la Révolution industrielle, le critère de distinction sociale est la notion de dignité du services. On observe ainsi une répartition de la société tripartite, c'est à dire que les Hommes sont regroupés dans 3 groupes sociaux, le premier regroupant les hommes étant au service de Dieu : Les Oratores. Vient ensuite en second groupe de prestige, le service des armes au service du roi : les Bellatores. Et le dernier groupe et non des moindres car utile : ce qui travaillent, c'est à dire les Labolatores. Cette répartition tripartite est très ancienne puisque des témoignages datant de 1030 de Analbéron (évêque de lond) y font référence.
[...] Étant par exemple un gentilhomme crotté (n'ayant qu'une chemise, donc impossibilité de se changer et donc de rencontrer le roi) ou la noblesse bretonne (car en Bretagne beaucoup de nobles qui étaient dans les assemblées bretonnes et faisait de la politique, mais pauvres) Ainsi si certains nobles étaient riches d'autres étaient pauvres ; de même que certains nobles ne savaient ni lire ni écrire, tandis que d'autres étaient des lumières comme Condorcet par exemple. Les grands esprits du 18e étaient souvent nobles, mais pas tous comme Diderot. [...]
[...] Ce qui montre une société juridicisée. Les privilèges peuvent être d'honneur, car un homme porte l'épée d'apparat qu'ils soient militaires ou avocats ou car il possède un blason. Le privilège peut aussi être judiciaire, un noble peut diviser ses biens et faire hériter ses enfants, grâce au droit d'ainesse ; car si un paysan doit diviser ses biens en part égale à ses enfants, le noble, lui, grâce à ce droit pourra donner à son fils aîné le château, les terres, le blason . [...]
[...] Depuis l'Ancien Régime, par tradition, le négociant français investit plutôt dans la fonction publique tandis qu'en Grande-Bretagne il investit plutôt dans la banque ou dans son affaire. La moyenne bourgeoisie : de 10 à ceux qui n'ont pas de capital financier, mais avec un capital de connaissance, ils ont fait des études, ils sont des médecins, des avocats [de profession libérale] . Ils sont frustrés, car ils ne peuvent acheter de charge de noblesse : ils ne sont pas suffisamment riches. La petite bourgeoisie : de 25 à ils n'ont pas de capital financier ni de savoir, mais ils ont un capital de savoir-faire manuel. [...]
[...] Ce sont eux les fabricants et on trouve plus de 150 métiers : donc économie dirigée. Au sein de la confrérie, on s'entraide pour avoir des privilèges et en cas d'absence de nourriture, elles sont très présentes en Italie. Le petit/menu peuple dit la populas : de 25 à c'est la majorité et ils n'ont ni capital financier, ni de connaissance, ni de savoir-faire manuel. C'est ceux qui n'ont que la force de leurs bras, c'est les petites mains, et les mendiants. [...]
[...] Au 16/17ème siècle, les relations entre paysans et seigneurs sont plutôt bons, car le dernier est un protecteur des paysans et vient avec eux : ils partagent la même culture rurale et paillarde. C'est lors de l'instauration des bonnes manières qu'un divorce s'opère et il se dissocie d'eux. Les paysans n'ont pas la même vie selon qu'ils dépendent de tel ou tel groupe : - Les paysans indépendants : une minorité de qui sont la paysannerie indépendante. Elle a une économie autonome, avec une agriculture autonome puisqu'elle possède l'outillage, les champs de labours, et peut donc exploiter la terre. [...]
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