Terreur, coalition du 9 Thermidor, confiscation du pouvoir, Vadier, comité de sûreté générale, comité de salut public
Malgré l'élimination des factions, une fois de plus les dirigeants de la révolution se divisent. La tension monte entre les grands comité de la convention. Le comité de sûreté générale animé par Vadier jalouse le comité de salut public. La désunion s'insinue même dans le comité de salut public Collos d'Herbois et Billot-Varenne s'oppose à Danton, Robespierre et Saint-Juste. Robespierre boude les réunions et réclame des têtes. La convention longtemps docile commence à bouger tout comme l'opinion révolutionnaire sensible à l'inutilité des guillotinades aveugles. Robespierre dans son soucis d'arrêter les progrès de l'athéisme à obtenu le 7 mai 1794 la reconnaissance de l'être suprême et de l'immortalité de l'âme. Il préside la fête de l'être suprême le 8 juin 1794.
[...] La réaction thermidorienne. Monté par des terroristes elle aurait pu débouché sur une aggravation de la Terreur mais pour la première fois depuis longtemps c'est l'opinion qui a du poids. L'arrestation est marquée par une explosion de joie qui contraint les terroristes vainqueurs de donner raison aux modérés. Il y a réaction au sens de réagir en matière politique (affaiblissement du comité de salut public), en matière économique (moins de dirigisme, relative libéralisation) et en matière religieuse (séparation de l'Eglise et de l'Etat). [...]
[...] Partie 2 la confiscation du pouvoir La vie politique est complexe mais elle peut être simplifié. Un syndicat de sortants Les thermidoriens sont conventionnels mais il se gardent bien de mettre en vigueur la constitution de l'an I qu'il considère comme dangereuse. Il rédige la constitution de l'an III le 22 août 1795 qui porte l'empreinte de la méfiance ambiante. On se méfie du régime d'assemblée d'où deux chambres le conseil des ancien et el conseil des 500 et un exécutif fort composé de 5 directeurs. [...]
[...] La république prend ses aises pour se maintenir. Au libre choix il n'y a que 4 conventionnels réélu, dans les nouveaux il y a 10 fois plus de royalistes et de modérés que de démocrates Les thermidoriens ont sauvé les meubles la première fois mais pour le renouvellement d'un tiers, les thermidoriens sont condamnés soit à s'allier avec des élus sur leur droite (risque de contre révolution) ou sur leur gauche (risque de retomber dans la terreur) soit recourir au coup de force contre les vainqueurs des élections. [...]
[...] Il n'y a que 11 réélus conventionnels. Le triomphe est de courte durée à cause du coup d'Etat néo jacobin du 18 fructidor an V (18 septembre 1797). En 1798, certains électeurs de droite sont découragés alors ils pratiquent la politique du pire en votant pour des jacobins. Le renouveau de la droite prend une forme insurrectionnelle inquiétante. En riposte nouveau coup de barre à gauche coup d'Etat de juin 1799 (prairial). Les nostalgiques de 1793 Ils sont en fâcheuse posture. [...]
[...] La couleur politique approximative des élus est de droite. L'ouest est jacobin, les deux sèvres et la Loire aussi. L'abstention des campagnes explique ces résultats car les villes votent et emmènent des élus à la convention. A la tête de l'Etat une forte oligarchie s'entre déchire sans rien résoudre. Il est dépourvu d'appui solide dans la population. Il se montre incapable de réconcilier les deux France nées de la révolution. Le régime du directoire flotte dans le vide politique. Ces pratiques lui défendent d'obtenir la confiance de l'opinion qui se reportera sur un sauveur Napoléon Bonaparte. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture