Second Empire, suffrage universel, nouvelle Constitution, libéralisation, ministère Ollivier
La conciliation d'un principe autoritaire et du suffrage universel était, en effet, une combinaison politique inédite.
Pour qu'elle puisse réussir, il fallait à la fois des institutions taillées sur mesure et un soutien populaire massif et indéfectible, surtout si l'on voulait en faire un régime héréditaire.
[...] 4.La question romaine -En échange de la Savoie et de Nice, la France promet un soutien diplomatique et militaire aux Piémontais afin de construire une Italie fédérale. -Les troupes françaises remportent deux batailles contre les autrichiens : Magenta juin 1859) et Solferino (24 juin 1859). -Puis, se pose l'épineux problème des états pontificaux : pour Napoléon III, le Pape doit accepter le démembrent de ses états pour faciliter la réalisation de l'unité italienne. -Mais, les condamnations du pape et de la presse catholique ébranlent rapidement la volonté de l'Empereur. [...]
[...] -Les candidats du gvt restent très largement majoritaires (250 élus), les républicains et libéraux obtiennent 32 sièges, principalement dans les grandes villes. -Thiers devient l'un des chefs incontesté de l'opposition libérale. 2.La poursuite des réformes -Tentative de renouvellement des cadres bonapartistes avec des hommes neufs et des républicains modérés tels que Victor Dury. -Loi sur la presse du 11 mai 1868 : suppression de l'autorisation préalable, du système des avertissements, réduction du droit de timbre, répression des délits de presse confiés aux tribunaux correctionnels. [...]
[...] -Le mvt ouvrier apparaît totalement désorienté et le régime est confiant dans son arsenal répressif. II. L'inflexion libérale (1859-1868) A.L'Empire à la recherche de nouveaux soutiens 1.L'opposition républicaine -Débute par une poignée de républicains à la Chambre en 1857. -L'amnistie de 1859 avait fait revenir en France une partie des figures historiques du mvt. -Ces représentants (Littré, Ferry, Gambetta) veulent à tout prix faire oublier le spectre rouge de 1848, dessinent une république modéré, propre à séduire les classes moyennes. [...]
[...] Les mamelouks font 90 sièges. 2.Les réformes de la fin du règne -Napoléon accroît les pouvoirs du Corps législatif : élection du président, initiative des lois, vote du budget par chapitre, droit d'amendement sans restriction. -Les ministres peuvent désormais être choisis dans les Chambres mais dépendent encore de l'Empereur. -Le sénatus-consulte du 20 avril 1870 établit de fait une nouvelle Constitution : .renoue avec le bicamérisme de la monarchie constitutionnelle . l'Empereur gouverne désormais avec le concours de ses ministres et non plus au moyen de ces derniers . [...]
[...] -Les chiffres officiels donnent 80,4% de oui. = Sans l'ombre d'un doute, le pays approuve massivement le coup d'Etat et les quelques foyers d'opposition se situent presque exclusivement dans les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille, Lille). 2.Les élections législatives de février 1852 -La nouvelle Constitution proclamée le 14 janvier 1852 prévoyait l'élection d'un Corps législatif au suffrage universel par un scrutin uninominal d'arrondissement à deux tours. -L'opposition n'est pas en mesure de faire campagne, et elle est encore sous le choc des résultats du plébiscite. [...]
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