Saint-Empire romain germanique de 1520 à 1648, guerre de Trente Ans, édit de Worms, Ulrich von Hutten, Constantin, Müntzer, réforme du réserva, duché de Clèves, Juliers, Palatin, Henri V, ligue de Smalkalde, Allemagne, Frédéric le Sage, Charles Quint, paix religieuse
C'est la période où la Réforme prend racine sous la forme où l'a proposé Luther. Quand Luther rompt avec la papauté, la conséquence c'est 1521 : l'édit de Worms. Mais en 1529, Luther devient libre quand l'édit est ratifié. Cela aboutit en 1530 à la confession d'Augsbourg. Les premières années de la crise luthérienne dans l'empire voient la guerre des chevaliers de l'empire et la guerre des paysans.
[...] C'est lui qui décide de ratifier l'édit de Worms. Il organise la diète d'Augsbourg au cours de laquelle la confession d'Augsbourg est reconnue jusqu'au Concile. Charles Quint va le récompenser et lui accorde en 1531 un titre important : celui de roi des Romains. Pour être empereur du Saint-Empire, il faut être roi de Germanie, roi et couronné par le pape. Quand un empereur est en charge, il peut désigner son successeur, c'est ce qu'il fait en donnant le titre de roi des Romains. [...]
[...] Il ne va devenir empereur du Saint-Empire qu'à la mort de Charles Quint. Pour faire élire Ferdinand comme roi des Romains, c'est difficile. La question religieuse vient s'immiscer dans la question politique. Ferdinand a acquis une forte réputation, car il a fait écraser les révoltes de paysans. Il a compris la situation du Saint Empire. Pour se faire élire, il va payer certains princes protestants. Les princes allemands se regroupent en deux ligues. La Ligue de Smalkalde : elle se constitue en 1531 autour de princes protestants qui refusent l'élection de la famille Habsbourg. [...]
[...] En Allemagne du Nord, les protestants tournent la Réforme du réserva. Les évêques se convertissent puis les gens. La disposition du reser sauf pour les trois évêchés électeurs. Les évêchés sécularisés au profit. Recul très important du catholicisme romain. En 1576, Rodolphe II succède à son père. Le catholicisme reconquiert du terrain par la Bavière. Il refuse de promulguer la déclaration de Ferdinand. Il favorise l'installation des jésuites. À partir des jésuites, il y a une reconquête. Il va y avoir de nombreux conflits locaux. [...]
[...] Le terme n'est apparu qu'en 1579. Il y a un certain nombre d'aménagements. Les exceptions sont énoncées dans des brevets qui sont accordés par Ferdinand. Il a signé des brevets importants. Le prince a quand même le devoir, par exemple, de protéger ses sujets. Ils demandent à ce que les princes ne soient pas trop stricts. Finalement, il n'y a pas beaucoup de migrations. En général, les gens sont restés. Mais ce qui a posé des problèmes ce sont les évêchés et surtout électoraux (Mayence, Cologne, Spire). [...]
[...] Les menaces se sont accumulées et ont apporté la guerre de Trente Ans. 1618-1648 : la guerre de Trente ans Comment en arrive-t-on là ? La dynamique religieuse est poursuivie jusqu'à la fin par des conversions de plus en plus nombreuses. C'est l'Allemagne du Nord ainsi que tous les pays scandinaves. Cela se fait par la concession du prince, mais de beaucoup d'évêché. Comment comprendre ce mouvement de foule ? Le clergé est le premier propriétaire foncier. Les biens de l'Église font donc rêver les princes. Ils se convertissent pour s'approprier les biens. [...]
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