Royaume de France, Saint-Empire, affirmation d'un catholicisme reformé, guerre de Trente Ans, réformes du Concile, évêques, religion, chanoines de l'évêché, Saint-Nicolas du Chardonnet, Paris, Henri IV, Sainte-Thérèse d'Avila, Saint-Jean de la Croix, Pierre de Berulle, Cornelius Jansen, clergé, Rodolphe II
Il y a une vraie contre-réforme qui a fonctionné. Quand les guerres de religion se sont déclenchées en 1562, les protestants étaient en pleine dynamique. Un dixième des Français étaient calviniste. Les guerres de religion ont soudain cassé la progression du protestantisme. Pour redéployer ensuite une activité missionnaire pour éliminer les restes de protestantisme.
[...] La réception du concile dans le Saint-Empire L'empire est une sorte de confédération d'États. L'empereur est élu, et toujours redevable à ses électeurs de son pouvoir. Ce n'est donc pas du tout le même contexte qu'en France. Très tôt, les luthériens obtiennent le droit de pratiquer leur culte. À la fin du XVIe siècle, les calvinistes demandent eux aussi à pratiquer le culte. À ce moment-là, les empereurs, érasmisants, sont assez faibles et peu investis dans la question religieuse. Toutefois, à partir des bastions catholiques, le catholicisme romain regagne du terrain, dans le sud en Bavière, puis en Autriche, et en Bohême. [...]
[...] Il veut refaire de l'empire la grande puissance du catholicisme romain. Il a l'intention de centraliser l'empire et d'en faire un état tel que la France. En 1617, il est élu roi de Bohême. En 1619, empereur. Le 23 mai 1618 se noue le complot. C'est la réunion des états de Bohême. Les représentants de l'empereur sont défenestrés. La guerre de Trente Ans est déclenchée. Elle est tout de suite favorable aux catholiques. Car en 1620 les troupes catholiques sont victorieuses face aux protestants à la bataille de la montagne Blanche. [...]
[...] Le conseiller intime de Richelieu, le père Joseph, est capucin. Il y a aussi des congrégations pour jeunes filles, telles que les ursulines (aussi italiennes). Et il y a ce qui vient d'Espagne : les carmes carmélites s'installent couvents des carmels. Les Dames de la Charité c'est 60 établissements vers 1660. Les visitandines sont formées par saint François de Sacre. Les ordres anciens se réforment aussi. Il y en a un en particulier, le monastère cistercien de Port-Royal, qui a un rôle important c'est un futur foyer de jansénistes. [...]
[...] C'est de cet ordre que vient la musique des oratorios. Pierre de Berulle a une fonction importante dans ces oratoires. Les courants français Une mystique est représentée en France. Elle est beaucoup plus Erasmisante. C'est le courant mené par Saint François de Sales parle aux laïcs. Cette mystique vient d'Europe du Nord. Il a eu une discipline : Madame Jeanne- Chantal, la grand-mère de Madame de Sévigné. Il y a tout un autre courant : le jansénisme, inspiré des Pays-Bas. [...]
[...] Le royaume de France et le Saint-Empire : la tentative d'affirmation d'un catholicisme reformé Il y a une vraie contre-réforme qui a fonctionné. Quand les guerres de religion se sont déclenchées en 1562, les protestants étaient en pleine dynamique. Un dixième des Français étaient calviniste. Les guerres de religion ont soudain cassé la progression du protestantisme. Pour redéployer ensuite une activité missionnaire pour éliminer les restes de protestantisme. Dans le Saint-Empire, c'est différent. Dès les années 1550, il fait tout de suite le partage entre catholique et réformé. [...]
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