roi, Arts, monarchie absolue, politique artistique de la monarchie, Versailles, art et politique
Dans la dédicace d'Horace (1641), Corneille pose le problème de la double dépendance à l'égard de l'État monarchique, incarné par Mazarin. À partir du XVIIe, la production artistique française se caractérise par un patronage étatique (comme dans les États pontificaux), avec le rôle important des cardinaux ministres. Au travers du mécénat qui distingue et aide les talents, des sociabilités académiques qui figent des règles et des normes et de la censure qui autorise ou non emprise de la monarchie sans précédent sur les arts.
[...] Les surintendants des bâtiments et les arts Charge crée par Henri IV, qui étend ses compétences aux manufactures de tapisserie, à l'imprimerie et au Jardin Royal au XVII. En 1664, Colbert obtient cette charge : Il entend développer le mécénat royal, de l'adapter au plaisir et à la gloire du roi et de tirer de ses dépenses des avantages en terme d'image et de propagande. Colbert fit venir en France les meilleurs artistes (Le Bernin) et leur attribue pensions et gratifications qu'il installe au Louvre. [...]
[...] Mis à part le roi, plusieurs Grands se fournissent : les ducs d'Orléans et de Choiseul par exemple. Destinés à la consommation et aux besoins de la cour, les manufactures du Roi foisonnaient de talents (Le Brun, Mignard, de Cotte). Elles affichent la grandeur du roi sans se soucier de la rationalité économique elles se situent dans la sphère du mécénat. C. Le mécénat monarchique Si on l'étudie dans le domaine littéraire tournant dans les années 1660 mise en place d'une administration régulière, centralisée, publique, de la distribution des gratifications aux gens de lettres. [...]
[...] Louis XIV su crée des conditions favorables à des mutations artistiques : il fait travailler Molière et Lully ensemble à partir de 1664 durant 7 ans (Les Plaisirs de l'île enchantée par exemple). V. Les représentations du Roi Les portraits du Roi Portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud en 1701 archétype du portrait royal du XVIII. Le roi est présenté avec le sceptre d'Henri IV, l'épée de Charlemagne et son costume de sacre. On distingue l'important décor architectural, l'importance des effets de lumières et fait coexister des éléments d'idéalisation et un naturalisme scrupuleux. Cela vaut à l'auteur un succès européen. [...]
[...] L'analyse du mobilier de Versailles témoigne du raffinement et de la technicité qu'avaient alors la menuiserie et l'ébénisterie française renouvellement important suscité par la Pompadour et Marie-Antoinette. La Pompadour commande à Duvaux des meubles de laque ou de vernis, des commodes, des secrétaires. Les meubles commandées par la Reine sont sans cesse renouvelés : décor, couleur ou matière. Les meubles les plus précieux sont crées pour ses appartements privés et guident souvent la mode. Les meubles les plus fastueux datent du règne de Louis XV secrétaire appelé Bureau du Roi, imaginé par Oeben demande 9 ans de travail et coûte + livres ! [...]
[...] Un des intérêts particuliers de Louis XIV musique. Le roi établit une série de concours pour recruter ses musiciens (1663 : concours pour choisir les 4 sous-maîtres de la Chapelle royale par ex). Il choisit les maîtres de musique de ses enfants et de sa famille. Louis XIV suggère à Philippe Quinault et à Lully le sujet de certaines tragédies en musique (Roland ou Armide). Au XVII, les musiciens qui jouaient à Versailles jouissaient d'une grande notoriété, mais les soirées musicales à domicile, l'activité musicale amateur répondait de + en + à une exigence sociale, qui vit se démultiplier le mécénat privé Jean-Philippe Rameau, au XVIII, commence sa carrière au service d'Alexandre le Riche de la Pouplinière et finie au service du roi en 1745. [...]
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