Richesse et commerce dans le Nouveau Monde, Révolution industrielle, mercantilisme, transition économique, flux commerciaux, abondance monétaire, stock monétaire du 16e siècle, agriculture, progrès économique, création de richesses
Au Moyen-âge en Europe, l'économie n'est pas considérée comme une activité autonome. Le pape demande de construire une doctrine économique pour l'Église.
Il condamne le prêt à intérêt, il estime que le salaire doit être juste et que les échanges respectent le principe d'équivalence. En 1300, on comptait 86 millions d'Européens, en 1400 ils étaient à 64 millions d'Européens. On assiste à la fin du XVe siècle, début du XVIe siècle, à des changements qui interviennent de manière pluridimensionnelle et qui aboutiront à la période des Lumières et à la Révolution industrielle. La population en 1500 était alors de 84 millions d'Européens.
[...] Chapitre 2 : Richesse et commerce dans le nouveau monde 1. Une première transition économique • Au Moyen Age en Europe : l'économie n'est pas considérée comme une activité autonome. Le pape demande de construire une doctrine économique pour l'Eglise. Il condamne le prêt à intérêt, il estime que le salaire doit être juste et que les échanges respectent le principe d'équivalence : 86 millions d'européens : 64 millions d'européens. • Fin XV, début XVI : Changements qui interviennent de manière pluridimensionnelle qui aboutiront à la période des lumières et à la révolution industrielle. [...]
[...] Cette révolution industrielle combine de multiples aspects : ➢ Des changements techniques avec la maitrise de l'énergie mécanique. ➢ L'extension des marchés. ➢ L'urbanisation. ➢ La création de nouvelles catégories sociales. En Angleterre : l'emploi dans l'industrie c'est la moitié de la population active et en des exportations anglaises sont industrielles. A partir du 19ème, des inégalités entre les pays apparaissent de manière extrêmement marquée. Le problème est la compréhension de ces sources diversifiées de la richesse par les mercantilistes et les physiocrates. [...]
[...] Les écarts de prix source de profit motivent les échanges, dont celui du sucre. On a des écarts de prix de 1 à 20, ce qui permet un profit considérable. Cet enrichissement par le commerce va stimuler de développement du commerce et la libéralisation commerciale à l'intérieur du pays Les physiocrates et le primat de l'agriculture • Ce sont des personnages influents et ils considèrent que la seule source de richesse provient de l'agriculture. On parle d'eux en tant que « secte économique » et cherche à acquérir de l'influence. [...]
[...] • On entre dans des rendements décroissants car les terres les plus fertiles elles ont été identifiées très tôt et donc cultivé, on trouve des terres de moins en moins productive, de moins en moins facile à travailler La révolution industrielle Il n'y a pas d'inégalités internationales. Le niveau de vie dépend du niveau de production et le niveau de production par tête est à peu près la même pour tous. L'industrialisation rompt ce lien avec l'apparition de la machine. Le secteur industriel devient le secteur de création de richesses mais il y a aussi un changement dans l'appréhension de l'évolution de la richesse. [...]
[...] (Chine premier exportateur mondial depuis 2010). ❖ On a un problème : cette erreur d'identification de la richesse est très présente car à partir de la fin du 15ème, il y a un afflux de liquidités. A partir du 16ème, le stock monétaire de l'Europe explose. Cette afflux engendre une inflation gigantesque, ce qui est néfaste pour les sociétés. ❖ Deux conséquences pour L'Espagne qui est la première victime : ➢ Les prix augmentent mais les revenus n'augmentent pas = appauvrissement ➢ On a un recours croissant aux importations qui est destructeur pour le système économique. [...]
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