Cette interprétation est forgée par ceux qui étaient contre. Elle est largement reprise par l'historiographie du XIXème siècle sous les origines intellectuelles (Les origines intellectuelles de la Révolution, R. MORTIER). Ce sont les livres qui auraient influencé la révolution. Même si ces idées ont joué un rôle, il ne faut pas exagérer l'importance accordée aux philosophes.
I) Une forme de désenchantement du monde
Emergence de théories qui mettent en cause les formes de représentation du monde, notamment la religion (...)
[...] Peut-on tout justifier au nom des Lumières ? Qui doit éduquer le peuple ? Remise en cause de la prétention des philosophes, qui considèrent que le peuple est placé dans une position d'enfant. Le peuple doit être éduqué et maitrisé. raison et patriotisme Emergence d'une nouvelle réflexion sur le patriotisme. Cette notion s'introduit dans les 1770's, par l'intermédiaire des parlementaires et des grands propriétaires esclavagistes. Ces grands propriétaires veulent plus d'autonomie vis-à-vis de la métropole ( formation d'un mouvement patriotique. [...]
[...] - La franc-maçonnerie, (1789 = 400 loges maçons). Les maçons ne sont pas révolutionnaires. Le rituel maçonnique montre qu'ils répondent à une soif de sacralité. On retrouve dans ces rites une complémentarité avec l'Eglise. Ces loges sont un lieu d'échange, lieu ou l'on discute. Aucun sujet n'est tabou ! Volonté de se regrouper autour d'un idéal égalitaire. Tout en respectant les cadres traditionnels, elles sont des lieux ont l'on met en cause les distinctions de la société d'ordre ( relations nouvelles entre les individus. [...]
[...] Les Lumières veulent détruire tous les obstacles (abus, excès) qui empêcheraient les pratiques de la raison. Chaque individu doit exercer librement son jugement. Il doit juger de tout, même sur les choses les plus sacrées. Cette usage de la raison implique la discussion, et justifie le rôle essentiel de l'imprimé. le progrès des sociétés Cette émergence entraine une réflexion générale sur l'organisation de la société. Les philosophes pensent que l'égoïsme est un danger = renfermement de l'individu ou des sociétés sur elles mêmes. [...]
[...] - Idées nouvelles des philosophes. Tous ces penseurs mettent en cause les excès et les dysfonctionnements institutionnels. Ils critiquent la place que l'Etat accorde à l'Eglise. Pour Voltaire, Dieu n'est pas en cause, mais ce sont ces représentants. Ces accusations sont reprises par une partie de l'Eglise de France, qui souhaite des réformes. L'Eglise qui se veut être un pilier de l'autorité royale et critiquée au sein même du Clerc. Elle n'est plus respectée de manière naturelle, le clerc doit se rendre utile à la société pour être reconnu. [...]
[...] On va pouvoir avoir accès à plus d'information, plus de débats. Ils ont le choix de croire ou de ne pas croire. Le philosophe influence le peuple car il insiste sur sa possibilité de choisir lui-même ses opinions ( civilisation fondée sur la raison. Réflexion sur les fondements de l'autorité, croyance négociée. II) Les mutations des phénomènes de sociabilité La sociabilité : manière de vivre en commun. Au XVIIIème siècle, les lieux de sociabilité connaissent des mutations profondes. L'Eglise rythme l'identité individuelle (baptême, mariage, décès Le roi fixe votre existence et contrôle cette sociabilité. [...]
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