Moment entre l'ouverture des E.G et la proclamation de l'assemblée nationale constituante. A partir de l'échec du ministre Calonne, renvoyé en avril 1787, puis l'échec de l'assemblée des notables, dispersée en mai 1787, les réformes de Louis XVI semblent impossibles. Le roi, à partir de l'été 1787, continu de vouloir mené une série de réformes, s'appuyant sur son principal ministre, Loménie de Brienne. Il veut imposer un impôt universel "subvention territoriale" et tente, en mai 1788, de supprimer les parlements, réduits à leurs simples fonctions judiciaires (...)
[...] Mais le passage par l'écrit reste complexe, et la rédaction est souvent prise en charge par l'élite. Les députés du Tiers aux E.G représentent la ville, font parti du monde de la justice et sont propriétaires (seigneurs) ( représentation d'une élite sociale, cultivée, riche, urbaine. Ceux qui ont animés les cadres de sociabilité (loges franc maçonnés, salons Ils se présentent comme des héritiers des Lumières. Quand ils arrivent à Versailles, ces députés veulent des réformes (fiscalité, institutions mais ces députés ne souhaitent pas la chute de la monarchie absolue. [...]
[...] Il prononce un grand discours ou il accepte un certains nombre de réforme. Il accepte les réformes institutionnelles, possibilité de mettre en place une monarchie constitutionnelle. Mais il demande aux députés de se disperser. Les députés du Tiers refusent. Entre le 23 et le 27 juin, le roi négocie avec les privilégiés et souhaite que les ordres privilégiés se joignent aux députés de la Commune. Au même moment, le roi rassemble près de hommes armés. Le roi tente de mobiliser les privilégiés pour faire contre poids à cette nouvelle assemblée constituante. [...]
[...] Face à ces agitations, les autres villes parlementaires prennent le relais et entrent en révolte contre le roi. Ils refusent d'enregistrer les différents édits. Le 7 juin 1788, lors de la journée des tuiles, les grenoblois repoussent les troupes royales. Cette journée permet une campagne d'opinion, ou les parlementaires sont présentés comme des institutions qui doivent protéger le peuple des autorités. Le 21 juillet 1788, à Vizille, réunion des trois ordres. Cette assemblée reprend les revendications des parlementaires. Face à cette résistance, le roi décide, le 8 aout 1788, de convoquer les E.G. [...]
[...] Face à ces troupes, les paysans doivent s'armer et affronter l'ennemi. Ils s'attaquent aux actes notariés, contrats féodaux, qui signifiés les droits des seigneurs sur les communautés ( symbole de la barbarie seigneuriale. Ils s'attaquent également aux boulangeries, aux convois Ces paysans inquiètent les autorités des villes, qui jouent un rôle essentiel dans le désarmement des paysans ( Ambigüité des nouvelles autorités. III) Les réactions des élites face aux révoltes la nuit du 4 août 1789 La nuit est mise en scène, notamment par les membres du club breton, pour aboutir à la suppression du système seigneuriale. [...]
[...] Les députés des E.G ont 2 fonctions : porte parole, conseiller. Le 23 septembre 1788, les membres du parlement de Paris, rejoint par tous les parlementaires annoncent que les E.G se dérouleront par le vote par ordre. Le jeu politique se complexifie, car les patriotes rentrent sur la scène politique. Les patriotes font circuler de nombreux pamphlets (des faux cahiers de doléances En janvier 1789, Louis XVI publie un code électoral avec les modalités de convocations des E.G, et refuse le vote par tête. [...]
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