Révolution, église, Assemblée Constituante, politique anticléricale, Constitution civile, persécution, terreur
Traditionnellement l'Eglise se montrait généreuse avec les rois de France en difficulté. Or avant la révolution, l'Eglise s'y est refusée et a contribuée à renforcer la crise en révolution.
Aux Etats généraux l'Eglise occupe ¼ des places avec notamment le bas-clergé, qui est réformiste, (quoique). Le 17 juin 1789 le tiers-état se rassemble en Assemblée Nationale. L'Église va décider de rejoindre l'Assemblée Nationale. Parmi ces membres, certains sont à droite (l'abbé Maury, qui est à droite), d'autres sont constitutionnels et d'autres sont patriotes (à gauche). La répartition du clergé n'était pas assez homogène politiquement pour peser un poids politique sur la Révolution.
La politique commune menée pendant la révolution a connue trois phases : - La politique de la Constituante. - Le développement d'une guerre de religion. - La solution trouvée à la question du statut du clergé.
[...] C'est bien là une logique déchristianisatrice et non plus de terreur. A l'époque les villes sont débaptisées pour celles qui portent le préfixe Saint et le calendrier de l'Eglise est abandonné au profit du calendrier révolutionnaire. Cette logique fait peur à certains prêtres jureurs qui démissionnent et la Commune de Paris ferme les églises. Ils se vouent à la déesse raison A la pointe de ce combat Déchristianisateur on trouve l'extrême- gauche de l'époque que les historiens appellent les exagérés. [...]
[...] C'est à la fois une victoire de l'Eglise et de la révolution. Désormais le catholicisme protégé par l'Etat devient la religion de la majorité des français et c'est la victoire de la révolution car il y a main mise de l'Etat sur le clergé de nouveau rémunéré par l'Etat. Ce régime est très commode pour les gouvernements anticléricaux car il était très pratique d'être le patron des curés. Il a fallu attendre 1905 pour que prenne fin le régime concordataire en France. [...]
[...] Or les deux factions sont hostiles à l'Eglise. Les plus violents, les montagnards l'emportent en faisant arrêtés leurs adversaires et la persécution religieuse s'amplifie d'autant plus qu'à l'époque il y a une insurrection en Vendée. ( En 1794 la Convention décrète la terreur. La logique terroriste. Le gouvernement de l'époque (1793 1794) veut réaliser le salut du peuple et pratique la terreur contre tous ceux qu'il considère comme ennemi du peuple et bien évidemment le prêtre réfractaire en fait partie. [...]
[...] Les révolutionnaires (plus prêtres jureurs) et le clergé sont alors en guerre. PARTIE II Une guerre de religion. Louis XVI était excédé par cette politique religieuse. À titre personnel il n'avait jamais affaire à des prêtres jureurs seulement à des prêtres réfractaires. Cela va provoquer sa fuite jusqu'à Varennes, le 20 juin 1791. Après la destitution de Louis XVI, deux politiques vont se succéder : La persécution (1791 1792) La Constitution de septembre 1791 autorise le roi à refuser sa sanction (dans le sens approbation) à une loi. [...]
[...] La révolution se déroule dans un risque de guerre avec le reste de l'Europe (crise externe). Cela crée une montée du sentiment patriotique et des suspicions envers les antirévolutionnaires. Le décret déclarant les prêtres suspects est le seul auquel Louis XVI oppose son droit de veto. Ce décret accélère le processus en déclarant la déportation des prêtres réfractaires. Cette mesure va donner lieu à une nouvelle objection du roi qui va conduire à une émeute du 20 juin 1791 à laquelle Louis XVI survivra. [...]
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