siècle des Lumières, rêve chinois, Chine, Empereur de Chine, despotisme ministériel, secret du roi, Louis XV, Cour de Chine
Les contemporains ont une idée de la Chine largement déconnectée de la réalité : c'est une Chine fantasmée, imaginée, rêvée, obsessionnelle. Même à " l'âge de la raison" du siècle des lumières, les représentations dominent les pensées européennes sur une Chine rêvée.
[...] secret du roi : domaine réservé Secret du roi = diplomatie secret : Louis XV très attaché au Secret du roi car a toujours peur d'être trahi ou trompé Ceux qu'on avait envoyé au XVIIe siècle, les Jésuites qui sont religieux et missionnaires, des mathématiciens, pour s'intégrer à la Cour de Chine sont devenus de hauts fonctionnaires de l'Empire Jésuites habillés en mandarin Peuvent faire circuler des informations sur le gouvernement chinois car les Jésuites sont intégrés de manière durable. Véritable intérêt des chinois et de l'empereur pour cette érudition jésuite. Les jésuites veulent vraiment faire du gouvernement chinois une vitrine, un modèle. = stratégie de la générosité : on pense que si l'on est généreux on nous donnera beaucoup. [...]
[...] On ne peut pas se passer des Jésuites, qui constituent des figures centrales d'information pour la France. La première grande enquête lancée aux Jésuites est commandée par Louvois. Le contrôleur général des finances Turgot s'intéresse aux techniques chinoises pour faire du papier Questionnaire de Turgot 1766 On pense qu'avec des Jésuites sur place on pourra apprendre les techniques de fabrication, pour ne plus avoir à importer les produits comme le papier laqué et les porcelaines. [...]
[...] La technique chinoise est en avantage sur la technique européenne : pyrotechnique, maîtrise de la cuisson des matériaux, textile, extraction minière . C'est la territoire, le régime, l'administration, les techniques que l'on veut découvrir car cela apparait sans risque et sans flatter des ennemis immédiats. remarquables techniques de gouvernement : le XVIIIe siècle est le siècle de la statistique, de l'enquête : on veut connaître et prendre exemple sur ces sciences camérales chinoises. Le secret du roi Peu développé en France car les sciences camérales viennent s'opposer au secret du roi : le roi n'a de compte à rendre que devant Dieu. [...]
[...] Le rêve chinois du siècle des Lumières Les contemporains ont une idée de la Chine largement déconnectée de la réalité : c'est une Chine fantasmée, imaginée, rêvée, obsessionnelle. Même à " l'âge de la raison" du siècle des lumières, les représentations dominent les pensées européennes sur une Chine rêvée : La Chine se présente à la fois comme lointaine et présente originalité car la Chine fascine et suscite l'admiration mais sans faire peur : dimension de distance : ne constitue pas une menace directe pas de rapports brutaux à une certaine violence asiatique, brutalité chinoise comme on l'a le siècle précédent avec les chrétiens japonais évangélisés par les français sorte d'euphorie sur la Chine La passion pour la chrétienté l'Empereur de Chine est passionné d'histoire chrétienne, on pense qu'il va se convertir = idée que tous les chinois vont se convertir au christianisme. [...]
[...] Pour cela, on change de langue, de modèle alimentaire et vestimentaire. mais progressivement, ces Jésuites s'acculturent : pour présenter le christianisme comme un modèle religieux, il faut trouver des points communs avec la culture chinoise, des points de convergence pour que la religion chrétienne paraisse être une évidence. Plus les jésuites vont chercher des points communs avec la culture chinoise, plus ils vont eux-même changer et perdre peu à peu leur culture au profit de celle de la Chine. ex : prêtres ouvriers Mais l'empereur chinois ne cherche pas à se convertir, c'est donc un échec complet. [...]
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