Royauté, révoltes, conflits, Louis XIV, Grande Rebeyne, Ordonnance criminelle de 1670, mouvements contestataires, guerre de Trente Ans, révolte des Croquants, révolte des Bonnets Rouges, guerres, famines, révolte des tanneurs, guerre de religion, révolte des Lanturlus, opposition seigneuriale, émeutes, États provinciaux, Jacquerie, révolte des Nu-Pieds, révolte du Grand Hiver, crise de l'Avènement, Grand Renfermement, Foucault, institutions hospitalières, assistance publique, église
L'étude des révoltes au cours de la période moderne dévoile des variations chronologiques significatives, reflétant des contextes sociopolitiques en constante évolution. Durant les XVIe et XVIIe siècles, les révoltes ont revêtu une importance capitale, représentant souvent des moyens d'expression, de mécontentement ou de revendications face au pouvoir en place.
Le règne de Louis XIV, en revanche, s'est caractérisé par une approche différente en matière de révoltes. Durant cette période, les révoltes semblaient davantage contrôlées et maîtrisées par les autorités, contribuant ainsi à rétablir un certain ordre. La question de ce qui constitue véritablement une révolte est d'ailleurs une notion complexe, comme le suggère l'ordonnance de 1670. Celle-ci aborde l'ampleur et le contenu des mouvements contestataires, mais ne définit pas de seuil numérique spécifique.
[...] L'un des aspects les plus saillants des révoltes était l'attaque directe contre les responsables perçus de contribuer à la cherté des denrées alimentaires, les fameux « accapareurs ». Dans des villes comme Tours en 1709, des foules nombreuses se rassemblaient pour attaquer les boulangeries et d'autres établissements accusés de spéculer sur les prix. Cette forme de protestation violente reflétait la détresse de la population et sa volonté de prendre en main sa survie en s'opposant à ceux qu'elle tenait pour responsables de sa misère. [...]
[...] Ces répressions efficaces conduisaient souvent au retour à l'ordre antérieur. Les élites urbaines et rurales, même si elles avaient été impliquées dans les mouvements de révolte, finissaient par se rallier au pouvoir royal. Cette évolution était souvent motivée par une combinaison de facteurs, tels que le désir de préserver leurs propres intérêts et privilèges, ainsi que la reconnaissance de la puissance coercitive de l'État. Ainsi, bien que les révoltes aient pu secouer momentanément le pouvoir en place et perturber l'ordre établi, elles étaient souvent vouées à l'échec à long terme en raison de la capacité du pouvoir royal à réprimer efficacement la contestation et à rétablir son autorité. [...]
[...] Les enjeux urbains, les tensions sociales et les dynamiques spécifiques de la vie citadine contribuaient à façonner les formes de contestation dans la capitale. Les révoltes étaient souvent le résultat de la volonté de survie des populations, en particulier dans des périodes de crise économique ou de cherté des denrées de base. Les émeutes alimentaires, qui se produisaient fréquemment en réponse aux pénuries ou aux hausses de prix, révélaient la préoccupation primordiale des contestataires : l'accès aux moyens de subsistance. [...]
[...] Le Grand Renfermement traduisait une volonté de renforcer l'État et d'organiser plus rationnellement la société. Cependant, cette évolution ne remettait pas en question le rôle du roi en tant que souverain. Au contraire, elle renforçait la présence de l'État et contribuait à l'affermissement de son autorité. Le Grand Renfermement symbolise ainsi un changement profond dans la gestion de la pauvreté et du contrôle social, avec des implications sur les institutions et la structure même de la société du XVIIe siècle. [...]
[...] Le règne de Louis XIV, en revanche, s'est caractérisé par une approche différente en matière de révoltes. Durant cette période, les révoltes semblaient davantage contrôlées et maîtrisées par les autorités, contribuant ainsi à rétablir un certain ordre. La question de ce qui constitue véritablement une révolte est d'ailleurs une notion complexe, comme le suggère l'ordonnance de 1670. Celle-ci aborde l'ampleur et le contenu des mouvements contestataires, mais ne définit pas de seuil numérique spécifique. Dans le cadre de l'historiographie, différents historiens ont tenté de cerner la nature des révoltes en fonction de divers critères. [...]
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