République radicale, personnel politique, partis politiques, défense républicaine, union sacrée, ministère Combes, instabilité ministérielle, troubles sociaux
Les catégories les plus hautes de la société (noblesse, hte bourgeoisie) stagnent mais représentent la moitié des parlementaires. Personnel de plus humble origine s'oppose à ces catégories → ce sont des instituteurs, professeurs, médecins. Mais ils n'ont pas beaucoup de moyens → indemnité parlementaire créée en 1848, elle est augmenté à 15 000 Francs en 1906. On les surnomme les QM (réf à la somme).
Les partis politiques se forment véritablement surtout le parti radical. Moyens humains, financiers et techniques : on s'organise. Au niveau local, des comités électoraux apparaissent au moment de la campagne et puis ils deviennent permanents. Ces comités se rallient à des journaux, des sociétés de pensée. Au niveau national, on voit apparaitre des commissions permanentes (vingtaine) à la chambre (au Sénat après la 1e GM). On officialise les groupes parlementaires. Coordination entre les niveaux local et national. Par contre il y a des partis qui ne jouent pas le jeu du parlementarisme : les socialistes s'appuient sur des militants mais finiront par avoir des élus.
[...] Les partis politiques se forment véritablement surtout le parti radical. Moyens humains, financiers et techniques : on s'organise. Au niveau local, des comités électoraux apparaissent au moment de la campagne et puis ils deviennent permanents. Ces comités se rallient à des journaux, des sociétés de pensée. Au niveau national, on voit apparaitre des commissions permanentes (vingtaine) à la chambre (au Sénat après la 1e GM). On officialise les groupes parlementaires. Coordination entre les niveaux local et national. Par contre il y a des partis qui ne jouent pas le jeu du parlementarisme : les socialistes s'appuient sur des militants mais finiront par avoir des élus. [...]
[...] C'est ce gouvernement Viviani, et le Président Poincaré, qui vont subir la crise de l'été juin attentat de Sarajevo, de l'héritier d'Autriche-Hongrie juillet assassinat de Jean Jaurès par un militant exalté Villain, facilite le ralliement des socialistes à la guerre « Cette guerre nous ne l'avons par voulue, ceux qui l'ont déchainée, despotes aux visées sanguinaires, aux rêves d'hégémonie criminelle, devront en payer le châtiment. » Léon Jouhaux aux obsèques de Jean Jaurès. Les socialistes et la CGT ne veulent pas de cette guerre, mais il n'y a pas le choix, il faut combattre les despotes : roi d'Autriche-Hongrie Le 2 aout la Belgique est envahi. Le 3 l'Allemagne déclare la guerre à la France. Le Poincaré appelle à l'Union Sacrée : « La France sera défendue par tous ses fils, dont rien ne brisera, devant l'ennemi, l'union sacrée. [...]
[...] Rien n'y fait la loi est adopté le 7 aout 1913. En juillet 1913, est adoptée la loi Barthou, qui abaisse l'âge d'incorporation de 21 à 20 ans. Grace à cela les effectifs sont portés à hommes. En avril –mai 1914, une nouvelle assemblée est élue.263 sièges pour les radicaux socialistes. René Viviani devient président du Conseil. La guerre qui s'annonce rend possible l'adoption de l'impôt sur le revenu, porté par Joseph Caillaux, le 2 juillet 1914, alors que le Sénat s'y opposait depuis 1909 → pour faire la guerre il faut de l'argent. [...]
[...] Combes va mener une politique gallicane ; l'Etat en France tente de contrôler l'Eglise, en remplaçant la papauté. Il nomme 3 évêques sans consulter le nonce apostolique (représentant du pape en France). Lorsque E. Combes se rend à Rome, (capitale de l'Etat unifié qui n'est pas reconnu par le pape, car l'unité italienne s'est fait contre la papauté), c'est une démarche vexatoire vis-à-vis du Vatican. La rupture des relations diplomatiques entre la France et le Vatican, survient le 30 juillet 1904. E. [...]
[...] Arrivée au pouvoir de Raymond Poincaré, il y reste un an, à partir de juillet 1912. Poincaré est d'origine lorraine, il a fait une carrière de magistrat. S'il est lorrain il est nationaliste, donc il rassure sur la droite, il rassure aussi sur la gauche parce qu'il est anticlérical. Il est élu par ses pairs en février 1913, à la présidence de la République. Le péril extérieur va peser de plus en plus sur la politique française. Multiplication des crises internationales : deux crises au Maroc (1905 et 1911), crise balkaniques (1911 et 1913). [...]
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