Philosophie politique, renaissance, autonomie de la raison politique, humanisme politique, Machiavel, réforme grégorienne, droit romain, Aristote, fortune, guerre, guerre civile, pacifisme, politique, souveraineté, absolutisme, protestant, monarchomaque, Catherine de Médicis, La République
La Renaissance et l'autonomie de la raison politique sont un mouvement européen qui s'est développé en Italie et s'est étendu à l'Europe. Il a engendré un renouveau culturel et artistique, ainsi qu'un renouveau de la pensée politique séculière et laïque. L'humanisme renaissant a réaffirmé la confiance des hommes dans leur capacité à se prendre en charge sans les grands objectifs chrétiens. Le "Quattrocento" et l'humanisme civique ont également été des mouvements importants, visant à promouvoir une idéologie de liberté et de participation politique. Machiavel (1469-1527) est le plus célèbre représentant de cette période. Son nom est associé à l'idée de raison d'État, selon laquelle l'État peut violer ses propres droits et sa morale pour survivre. Cependant, il n'a jamais vraiment exprimé cette idée, ce qui a conduit à la création du mythe autour de son nom.
[...] le pouvoir absolue est comparé à un autre droit : au droit de propriété (très important chez les penseurs français) droit de puissance absolue sur un bien « perpétuelle » = pas de limite dans le temps, double corps du souverain Logique du mandataire : le souverain pas mandataire mais détenteur de la souveraineté magistrats eux sont mandataires Bodin redéfinit ce qu'est un citoyen : celui qui obéit sans conditions à une loi qu'il n'a pas faite : sujet, qualifié de libre, chef de famille indépendant mais doit le respects aux lois Dans un 1er temps, Bodin ne manifeste pas de préférence pour un type de régime particulier (n'implique pas nécessairement la monarchie) Dans un 2nd temps , il exprime sa préférence 3 stade selon Bodin : monarchique oligarchique : promesses aux dominant fait perdre pouvoir souverain indivisible démocratique : super divisé Les limites de la souveraineté Souveraineté absolue mais Bodin insiste beaucoup sur limites de la souveraineté: Lois divines, naturelles, fondamentales “ la puissance absolue des princes et seigneuries souveraines, ne s'étend aucunement aux lois de Dieu et de Nature” ● Lois divines : loi révélée par dieu aux hommes à un moment dans l'histoire. ● Lois naturelles: lois non écrites faites par les hommes mais qui sont des lois de nature morale qui sont censées être universelles. = conforme à l'ordre universelle voulu par dieu lui- même détermine le juste de l'injuste. Contrairement aux lois divines les lois naturelles sont accessibles sans la médiations de dieu. [...]
[...] ces passions peuvent nous amener à commettre le mal: sur la promesse : prince sage ne doit ni ne peut respecter sa parole promesse devient inutile ou nuisible = ne doit pas la tenir les H ne tiennent pas leur parole et sont faibles ( dominés par leur passion) : si les hommes étaient bon ne pas respecter sa parole serait mauvais mais ce n'est pas le cas : doit se prevenir de la méchanceté des hommes en utilisant stratégiquement le mal = “économie du mal” L'usage économique du mal pour un prince qui vient d'acquérir le pouvoir c'est l'usage du mal pour finir et consolider son pouvoir = nécessité de frapper un grand coup “ néanmoins, quiconque a écarté la voie du bien doit suivre celle du mal pour se maintenir” le prince nouveaux doit: institutions nouvelles avec des hommes nouveaux rabaisser les grands enrichir certains pauvre ( pour fidélité) s'attaquer aux opposants ( même en les éliminant) En instaurant ordre civil durable même par le mal on évite le plus grand mal : la guerre civile “il est nécessaire à un prince, s'il veut se conserver, d'apprendre à pouvoir ne pas être bon, et à en user ou non selon la nécessité” adage romain : le salut du peuple est est suprême déjà avant M : vaut en cas de menace importante : état de guerre (interne ou externe) peut autoriser le prince à utiliser moyens exceptionnelle M va plus loin : l'exception est le cours normal de la vie politique. La conservation du prince est la conservation de la cité. NB: M : sans le dire s'inscrit contre un genre des “miroirs du prince” ( traité éducation des princes avec portrait idéal) qui correspond à un modèle moral du prince. M en écrivant le prince y fait directement référence dans son titre mais en prend le contre pied. [...]
[...] Henri 3 assassine le duc de guise qui veut le trône et s'allie à henri de Navarre MAIS henri 3 se fait assassiner par ligue catholique : ne rest plus que henri de Navarre qui deviendra Henri 4 1598 édits de Nantes : liberté de culte aux protestants sauf à Paris et sur les terres du duché de Guise. Garanti politique aux protestants détacher la citoyenneté de la religion double processus de centralisation et de monopolisation du roi (pouvoirs régalien) constitutionnalisme pour définir pouvoir du roi influencé par le droit romain : régime mixte avec pouvoir au souverain mais leviers de limitation (organes législatif comme le parlement). [...]
[...] Impact direct : la souveraineté c'est le fondement de ce qu'on va avoir directement après dans l'absolutisme royal. Pierre cardin le bret : prolonge bodin mais réaffirmation d'un principe c'est le fait que la souveraineté si elle est absolue et perpétuelle elle est indivisible ( dans la personne du roi) il appui beaucoup plus l'idée de la monarchie absolue 2 – les monarchomaques protestants Monarchomaques= destructeurs de monarques : termes péjoratifs pour décrire protestants = théorie philosophiques François Hotman « francogallia », Théodore de Bèze « du droit du magistrats sur leurs sujets » = idées que le pouvoir politique tire sa légitimité du consentement populaire (prémices du contrat social) & droit de résistance active ( prendre les armes contre un monarques indigne de sa fonction) opposée au droit divin dans le sens de ce qu'on appelle aujourd'hui le constitutionnalisme Bodin construit sa théorie politique contre les monarchomaques qu'il pense dangereuse pour la paix civile l'idée d'une paix de religion : les Politiques Les Politiques tiers parti (catho et protestants) mené par Duc D'alençon : État arbitre neutre qui doit organiser la coexistence confessionnelle en dehors des intérêts théologiques. [...]
[...] Si le souverain légifère seul malgré les conseils il ne peut gouverner seul pour la stabilité du pouvoir, limiter le pouvoir arbitraire. Comparaison avec contrat social de Rousseau : Rousseau pour gouv populaire semble éloigné de Bodin mais une grande partie de son contrat est dédié à la distinction entre souveraineté et gouvernement qu'il tire de Bodin. comment subordonner le gouvernement au souverain mais ici souverain peuple. idée de la république chez Bodin c'est ce qui se rapproche aujourd'hui le plus de la théorie de l'Etat. Gouvernement entité en dehors des gouvernants. [...]
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