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Cette Renaissance picturale se caractérise par l'introduction de méthodes scientifiques dans l'art, notamment pour travailler sur la perspective, les proportions des corps. Tant en architecture qu'en sculpture ou en peinture, l'objectif des artistes consiste à s'inspirer de l'univers visuel de l'Antiquité, moins en copiant purement les oeuvres qu'en pratiquant l'hybridation.
Au XVIe siècle, il convient d'insister sur l'interpénétration entre les arts et les sciences : les distinctions opérées aujourd'hui entre les disciplines littéraires et scientifiques ne sont pas opératoires pour cette période. À cette époque, les lettrés cherchent à embrasser l'ensemble des champs du savoir, des mathématiques en passant par les langues anciennes, la littérature, les arts, les sciences naturelles et les savoirs techniques. On a donc une appétence du savoir universel qui s'étend aux techniques.
[...] Tout cela requiert des compétences géométriques. L'artiste doit aussi se former aux compétences mathématiques pour être à même de réaliser des œuvres intégrant ces techniques. L'artiste doit aussi travailler sur les volumes, les ombres et contours qui restituent un effet 3D. Au niveau du renouvellement des thèmes, la Renaissance artistique se traduit par l'apparition de thèmes profanes, dans la peinture, la sculpture. Certes, l'art sacré reste très important mais d'autres thématiques apparaissent (en peinture : Portrait ou peinture de paysage ; Sculpture : Décors et thèmes profanes, imitation de nu à l'antique ; Architecture : Religieux dynamique, et dynamisme de l'architecture civile de palais ou villas) D'un point de vue technique, quand on regarde les différents foyers de la Renaissance en Europe, c'est plutôt en Italie, sous l'influence des théories humanistes, que la théorie de la perspective est la plus travaillée. [...]
[...] Les portugais sont passés maitres dans la circumnavigation le long des côtes africaines. Elle explique pourquoi on a besoin de documents qui représentent fidèlement les côtes. Les portulans sont des cartes associées plutôt au XVe siècle et à un savoir de terrain. On a aussi d'autres cartes, qui sont des cartes de prestige, conservées par les Grands dans des bibliothèques ou des studiolo ou palais. On trouve : Les globes terrestres : Il reflète l'état des savoirs sur le monde à une époque donnée. [...]
[...] Mais cela ne veut pas dire que l'Eglise soit d'accord avec l'hypothèse, et des auteurs religieux éditent des traités condamnant la thèse de Copernic. C'est finalement le monde protestant qui condamne le plus. Luther notamment critique la remise en cause des écritures au nom de spéculation scientifique. Pour les contemporains du XVe et XVIe siècles, les non spécialistes, la théorie de Copernic va contre le sens commun (si le Soleil est au centre, les hommes sont attirés par le Soleil et aspirés vers le Ciel). A cette époque, le principe de la gravité (énoncé par Newton fin XVIIe siècle) n'est pas connu. [...]
[...] Parmi ces pratiques thérapeutiques, il y a la sacrosainte saignée, ou la purge, ou la proposition d'un système alimentaire adapté. On peut citer quelqu'un infecté par la bile noire (qui sera du côté de la terre, comme élément). Il sera impacté par le froid et le sec, et les pathologies toucheront sa rate (on le qualifie de mélancolique). Les artistes sont de grands mélancoliques (potentiel créateur dans ce type de tempérament). On prescrira sans doute une saignée pour remettre les choses en place. Au XVIe siècle et jusqu'aux années 1750, le médecin est un philosophe. [...]
[...] Le gout des collections permet d'élargir les gouts des puissants (vestiges de l'Antiquité mais aussi les merveilles de la nature). Pour accueillir tout cela, on compte sur le cabinet de curiosité (chambre des merveilles en allemand). Il peut être de taille variée (simple armoire comme véritables enfilades de pièces), et son principe est qu'il va accueillir des œuvres d'origine humaine (que l'on appelle les artificalia) et des pièces naturelles (naturalia) que l'on juge suffisamment curieuses et extraordinaires pour être présentées, comme les coquillages. [...]
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