Religion et la société au début du XVIe siècle, Concile de Latran IV, église, John Wycliff, Giordano Bruno, Saint-Augustin, christianisme, eschatologie, Charles Quint, Mongols, Europe, évangile, réforme, reconquête du Royaume de Grenade, hérétiques, Pierre Valdo, textes d'Inquisition, Hussitisme, Menocchio, Jan Hus
On a du mal à imaginer ce que devait être l'imprégnation religieuse des individus au XVIe siècle. Par exemple, des expressions étaient beaucoup utilisées comme "si Dieu le veut"… ces expressions ont disparu de notre langage. La religion est quelque chose d'englobant socialement. Elle conditionne tous les moments de la vie et de la société en général. Elle conditionne des réactions et des comportements dus aux faits de ces imprégnations. Le XVIe siècle c'est aussi une période de crise. Les chrétiens du XVIe étaient très profondément christianisés, mais à leur façon. Ils étaient sensibles à des thèmes théologiques qui nous échappent maintenant.
[...] La religion est quelque chose d'englobant socialement. Elle conditionne tous les moments de la vie et de la société en général. Elle conditionne des réactions et des comportements dus aux faits de ces imprégnations. Le XVIe siècle c'est aussi une période de crise. Les chrétiens du XVIe étaient très profondément christianisés, mais à leur façon. Ils étaient sensibles à des thèmes théologiques qui nous échappent maintenant. Le rôle de la religion dans la vie quotidienne Au XVIe, il est impossible de ne pas y croire. [...]
[...] On reconnaît pour la première une église indépendante et considérée comme hérétique, pour la première fois en Europe en 1436, le Concile de Base. On accorde aux hussites la communion sous les deux espèces, en Bohême et en Moravie et trois autres articles applicables aux hussites. C'est la seule religion hérétique qui est autorisée au XVe siècle. Ce sera un modèle pour Luther. Ce statu quo est confirmé en 1558 par l'élection d'un nouveau roi, un hussite marié à une catholique. Il va s'appliquer à faire reconnaître les décisions de cette négociation. Cela va imprégner les réformateurs du XVIe siècle. [...]
[...] Il a une vision très naturaliste du mode. Il a été emprisonné et brûlé. Ce sont les deux seuls cas connus. L'Église contrôle tous les gestes des fidèles. Elle est présente au cœur de la société, dans les villages comme les villes. L'importance des funérailles est très grande. Les morts vivent avec les vivants, c'est la nouveauté du christianisme romain. Les Romains de l'antiquité mettaient leurs morts à l'écart de leur ville. Alors que les chrétiens enterrent les morts dans les villes et même dans les églises, dans des chapelles. [...]
[...] L'eschatologie C'est la façon dont on se figure les fins. Théoriquement, les premiers chrétiens ont été dans une période d'attente de la fin du monde. Le christianisme a toujours vu naître des mouvements messianiques et eschatologiques : l'attente d'un messie qui prépare la fin du monde. Comment s'imagine-t-on la fin du monde ? Apocalypse de Saint-Jean : arrivent des cataclysmes, des fléaux. L'anti-christ arrive. Cette série de catastrophes débouche sur une période de paix de mille ans : le royaume millénaire. [...]
[...] C'est le moment de la création des universités, le XIIIe siècle. Les théologiens qui enseignent dans les universités font une synthèse entre la théologie chrétienne et la philosophie grecque. C'est ce qu'on appelle la scolastique. Et cette dernière introduit des idées nouvelles : le libre arbitre, le fait qu'on est libre de croire et de ne pas croire, l'idée que tous les hommes sont égaux, le respect de la pensée individuelle, le respect des choix de vie devient une idée importante. [...]
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