Relations internationales, colonisation, Louis XIV, France, Inde, Amérindiens
La rivalité anglo-franc?aise succède à la rivalité France Habsbourg. Les Habsbourg perdent leurs colonies avec la partie espagnole de l'empire dans la guerre de succession d'Espagne. La question coloniale est au coeur de ces conflits. Anglomanie en France. Deux grandes guerres, celle de la ligue d'Augsbourg et celle de succession d'Espagne - question économique au centre - fin de la France comme protectrice des libertés germaniques avec le sac du palatinat du Rhin. Stratégie impériale de la France qui s'enraye avec un échec militaire, la coalition de la ligue d'Augsbourg.
[...] Les révoltes sont assez importantes, les guerriers de Pontiac sont écrasés. Début d'un vaste problème : consolider les colonies sans les dilater vers l'ouest et s'entendre avec les Indiens ou expansion aux dépens des Indiens. Au XVIIIe, les Français font prévaloir une ligne frontière avec les Indiens à l'ouest, franchie par les marchands, les contrebandiers, les coureurs des bois, des colons qui ne respectent pas des décisions prises lointainement. Le rapport devient très défavorable aux Indiens, les colons britanniques sont beaucoup plus nombreux et investis, l'emprise des Britanniques ne laisse pas encore présager ce qui va suivre, la totale destruction de la culture amérindienne, idée d'un espace où les Indiens pourraient continuer à exister derrière les Appalaches. [...]
[...] George Washington fait ses premiers passe d'armes, les Anglais veulent prendre possession des forts, le fort Duquesne fait face au fort Necessity. Le congrès d'Albany (1754) est un jalon vers l'autonomie/l'indépendance des colonies anglaises, le représentant de la Pennsylvanie est Benjamin Franklin, il s'agit d'établir un grand conseil chargé de la défense contre les Français et poursuivre l'expansion vers l'est en rachetant les terres des Indiens, faire des routes pour les pionniers, désigner un président, mettre en place des impôts, forme un lobby des représentants des colonies anglaises. [...]
[...] Le gouverneur britannique craint que le Québec rejoigne la fronde des 13 colonies, ce qui mène à l'établissement de l'acte du Québec qui reconnaît des droits, une organisation du Québec. Il y a des appels des insurgés vers les Canadiens français, le congrès des insurgés de Philadelphie envoie des brochures, tracts appelant les Canadiens à se joindre à la guerre d'indépendance, c'est un échec. Les généraux anglais prennent pied au Canada et les insurgés n'essaient jamais de s'emparer du Québec. Le Saint-Laurent sert à l'anglais pour débarquer leurs troupes. [...]
[...] Louis XV est le roi le plus puissant de l'Ancien Régime, la puissance démographique et économique est retrouvée à partir de 1726. Reconstruction des forteresses et mise en place de lignes de fort le long des Grands Lacs et jusqu'au Mississippi, ligne de défense qui tient 40 ans jusqu'en 1756. La France à une politique indienne extrêmement flatteuse, d'échanges et de pactes avec les tribus indiennes, des tribus hostiles sont combattues. Québec et Montréal sont fortifiés. Les coureurs des bois qui outrepassent la législation, noue des contacts jusqu'aux rocheuses. [...]
[...] Une permanence franco-anglaise La France à l'avantage des découvertes, mainmise sur l'Amérique du Nord avec la vallée du Saint Laurent, les Grands Lacs, le Mississippi, mais les Français sont beaucoup moins nombreux. En réalité, la France à une capacité de résistance sous Louis XIV. Guerre de succession d'Espagne, incursion française qui détruisent des villes anglaises. À la fin de la guerre de Sécession de Terre-Neuve et de la baie d'Hudson aux anglais. Lors de la guerre de succession d'Autriche, les Anglais prennent puis rendent Louisbourg et Montréal. [...]
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