Les réformes religieuses

Thèmes abordés

Réformes religieuses, rénovation religieuse, deux religions, catholiques, protestants, XVIe siècle

Résumé du document

Le XVIe siècle est un siècle de changements et de mutations géographiques, économiques, mais aussi intellectuels et artistiques, mais surtout il subit une rénovation religieuse. Tous ces changements se combinent et provoquent un éclatement de la chrétienté européenne, en tout cas occidentale. Jusqu'à présent, en Europe de l'ouest, il n'y avait qu'une seule religion : la religion catholique romaine. À partir du XVIe siècle, la chrétienté se divise en deux blocs : les catholiques et les réformés, ou protestants. Elles se construisent sur des aspirations nouvelles et construisent un renouveau religieux. Ce renouveau ne date pas d'hier. Les catholiques et les protestants sont tous des chrétiens, c'est-à-dire qu'ils croient tous que le christ est le fils de Dieu, ceci dit, ces chrétiens divergent sur certains points : les chrétiens catholiques, on les appelle les catholiques romains parce qu'en plus de croire au Christ, ils obéissent au Pape de Rome, la tête de l'église catholique. De l'autre côté, nous avons des protestants, qui sont évidemment chrétiens, mais qui n'ont rien à voir avec Rome, on peut les appeler luthériens, calvinistes, anglicans, ...

Extraits

[...] Les calvinistes demandent à être reconnus, à avoir les mêmes droits que les autres. Or, les catholiques ne sont pas disposés à admettre les calvinistes, et se montrent peu tolérants. Ce qui fait qu'au début du XVII° siècle, en 1608, les protestants constituent une ligue militaire que l'on appelle Union Évangélique. Dirigée par un prince allemand calviniste, appelé l'électeur palatin, il est un de ceux qui élisent l'empereur. Aussitôt, les catholiques répliquent par la constitution d'une autre alliance militaire, en 1609, qui s'appelle la Ligue Catholique qui est dirigée par un cousin de l'électeur, le duc de Bavière. [...]

[...] Or, Luther s'y refuse. Et puis, il y a aussi un troisième personnage qui est concerné. C'est l'empereur et roi d'Espagne, Charles Quint. Il veut en quelques sortes superviser le concile car il estime qu'il est concerné en premier lieu puisque les troubles se passent chez lui, en Allemagne. Donc, Charles Quint essaye de régler le problème à sa façon, sans passer par un concile, en convoquant des assemblées de princes allemands que l'on appelle des diètes. Mais finalement, les différentes diètes ne règlent pas le problème. [...]

[...] À Prague il prononce des sermons contre les erreurs du catholicisme. Il se trouve bientôt à la tête d'un mouvement national de réforme et prend publiquement la défense des écrits de John Wyclif. Son excommunication (il a été exclu de la communauté des croyants), sa condamnation par l‘Église pour hérésie (doctrine contraire aux dogmes de l'Église), puis sa mort sur le bûcher en 1415 enclenchent un processus qui mène à la création de l'Église hussite puis aux croisades contre les Hussites. [...]

[...] Le résultat de cette rencontre tourne à la faveur des catholiques. Comme Ferdinand est victorieux il prend des mesures autoritaires. D'abord en Bohême , il pourchasse les protestants calvinistes et il fait du catholicisme romain (seule religion du pays) Il va tenter un grand coup politique. En bohême, Ferdinand a fait une couronne héréditaire. Il a le même projet dans l'empire. La dignité impériale doit être héréditaire. Ce projet ne passe pas dans l'empire : La France rentre en guerre ouverte contre l'empereur Politiquement : la France est engagée dans une rivalité avec l'Espagne. [...]

[...] Ils ont une vie qui doit être exemplaire. Pas dans la religion luthérienne. Chez Luther, tous les hommes se valent, et chacun est son propre prêtre, c'est ce que l'on appelle le Sacerdoce universel : on n'a pas besoin d'intermédiaire entre Dieu et les fidèles. En vertu de ce principe, ce qui en découle, c'est la suppression de tous les intermédiaires : ce que l'on appelle des intercesseurs. Puisque chaque individu est capable de s'adresser à Dieu, on supprime le clergé, les prêtres . [...]