L'arrivée de Luther provoque une cassure dans la chrétienté occidentale et des hommes deviennent les portes-paroles du protestantisme. Mais en France dans les années 1520-1530, Luther a séduit que quelques cercles et aucun mouvement n'a remis en question l'Église romaine comme les autorités gallicanes ( le roi, le parlement de Paris, la faculté de théologie et les synodes d'évêques) veillent.
Mais les réformés, qui sont les luthériens, commencent à se multiplier et sont considérés en France, comme en Espagne ou en Italie dans les années 1530 comme des dissidents. Le protestantisme français est issu du message de Luther, mais il doit sa forme originale à deux hommes : Guillaume Farel et surtout Calvin (1509-1564).
Au milieu du XVIe siècle, une seconde réforme voit le jour avec cet homme. Il nait à Noyon en Picardie en 1509, et rédige en latin L'institution de la religion chrétienne pour aider ses amis persécutés, ce qui connait un grand succès par la clarté des idées exposées. Le mouvement part de Genève à partir de 1536, les pays séduits par cette organisation ecclésiale sont surtout non germaniques et la réforme s'y impose entre 1534 et 1536.
[...] Il y aura huit guerres de religions qui se poursuivront entrecoupées de périodes de paix jusqu'en 1598, la dernière se transforme en guerre contre le roi d'Espagne qui a soutenu la Ligue. Puis avec la signature et la mise en place de l'édit de Nantes le pouvoir royal et le gouvernement assurent la liberté de conscience aux calvinistes et leur donnent plusieurs villes. Dès le début les calvinistes sont affaiblis par les défaites de Dreux (1562), Saint-Denis (1567), mais ils ont obtenu des concessions par les traités d'Amboise (1563), de Longjumeau (1668) et de Saint-Germain en 1570 : c'est à ce moment que se produit la funeste nuit de la Saint Barthélemy (24 aout 1572) qui soulève une nouvelle guerre. [...]
[...] Les images (statues, tableaux, croix) sont également détruites. Mais ce qui déclenche les guerres de religion en France c'est le massacre de huguenots à Wassy, une forte communauté de 900 personnes, sous les ordres du duc de Guise le 1er mars, par conséquent la politique de conciliation de la régente échoue et François de Guise marche aussitôt sur Paris où il est accueilli en héros. L'apprenant, Gaspard de Coligny et son frère d'Andelot annoncent leur arrivée à Paris pour rejoindre les forces de Condé. [...]
[...] Elles s'organisaient dans une semi-clandestinité, étaient dispersées en France restaient longtemps isolées les unes des autres. En 1555 les Églises sont dressées pour permettre aux fidèles de recevoir les sacrements en conformité. Le 28 mai 1559, les réformés organisent secrètement le premier synode national des calvinistes à Paris, au plus fort des persécutions, où ils ont adopté une Confession de foi calviniste rédigée à Genève qui est la déclaration publique et commune d'un groupe de chrétiens sur le contenu de leur foi. [...]
[...] Les nobles se convertissent en premier pour diverses raisons : structurelles ( autorité sur les paroisses), conjoncturelles. Le cas le plus poussé est la conversion de Jeanne d'Albret, reine de Navarre, à Noël 1560 sous l'influence du pasteur Merlin, envoyé de Genève. Ce cas suscite le mécontentement du Pape qui envoie des inquisiteurs. Ainsi nous pouvons voir que le calvinisme reste élitiste : la noblesse et les villes restent les caractéristiques essentielles de la confession. La répression L'opposition des catholiques Tous les catholiques de toutes les conditions sociales s'opposent aux réformés. [...]
[...] Les réformés en France (1555-1562) Introduction L'arrivée de Luther provoque une cassure dans la chrétienté occidentale et des hommes deviennent les portes-paroles du protestantisme. Mais en France dans les années 1520-1530, Luther a séduit que quelques cercles et aucun mouvement n'a remis en question l'Église romaine comme les autorités gallicanes ( le roi, le parlement de Paris, la faculté de théologie et les synodes d'évêques) veillent. Mais les réformés, qui sont les luthériens, commencent à se multiplier et sont considérés en France, comme en Espagne ou en Italie dans les années 1530 comme des dissidents. [...]
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